• Qui voit quelqu'un à la hauteur de la magistrature Suprême ? Trés belle vue de la situation par le Psdt de  l' UNP .

    Faudrait il que les Gaux Paras prennent le pouvoir ... quelques années ?

    En tout cas , dans notre montagne, en Pays Toy , on est bien loin de tout cela .On continue de se chamailler et ce depuis des decennies et de plus en plus, au seuil d'une réforme clé et trés importante pour nos communes.

    Bien lire ou relire l'article joint.   

    JC M.  

     

    2012 : UN ENJEU ENORME !

     UN ESPOIR POUR LA FRANCE ?

     

    Depuis longtemps déjà la France morose, inquiète, désenchantée, en proie au doute, en perte de repères, se cherche et souffre.  NotreFrance plus que jamais malade, notre France qui parfois ne connaît même plus son nom ; notre France, étrangère a bon nombre de ses racines,hésite entre espoir et angoisse, s'interroge entre le goût de la liberté et la peur du désordre…

     

    Cette crise profonde de sens tient à la perte du sentiment d'appartenance collective, à l'affaiblissement de la cohésion nationale, à la disparition de l'esprit civique, à l'incapacité à se projeter dans l'avenir, à la baisse du patriotisme, à la montée du populisme et au délitement du principe du bien commun. Atteinte aussi d'un manque de vision à long terme et d'une insondable impuissance,ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité,  minée par les grèves et le chômage, plombée par une dette nationale abyssale, un Etat Providence et un assistanat omniprésent,la France, face à tous ses maux, rêve, espère encore et essaie d'envisager un futur meilleur.

     

    Dès lors, à moins d'un an des élections présidentielles, une seule question hante les esprits. Parmi ceux qui seront demain en lice pour la magistrature suprême, et au-delà des clivages politiques, y aura-t-il un candidat assez inspiré et suffisamment déterminé pour proposer avec force, courage et sincérité aux citoyens un cap nouveau qui redonnera à la France un rayonnement et une puissance aujourd’hui en berne ? Autrement dit, qui osera, devant pareil défi, rompre avec des dizaines d'année d’une pratique politique délétère qui a mené notre pays, sous la férule des oligarchies de droite comme de gauche, dans une impasse si dangereuse qu’elle risque de lui être fatale ?

    Sous peu, de nombreux programmes politiques marqués du sceau de l’ambition pour la France, seront soumis à l’examen critique de nos compatriotes avant que, finalement, en mai 2012, les Français choisissent par les urnes.

    Quels sont les fondements et valeurs clés pour que la France éternelle, hier encore  le phare du monde,  puisse le redevenir ?

    Oui, pour une Nation l'essentiel tient dans son identité, ses intérêts vitaux et la sauvegarde de valeurs fondamentales, valeurs conquises patiemment par nos aïeux durant des siècles dans la sueur, le sang, la souffrance, les larmes, l'héroïsme et le sacrifice.

    Bien que certains le contestent aujourd'hui l'idée de Nation reste une réalité intangible et forte. En effet, le sentiment d’appartenance nationale s’est forgé au long des siècles, pour ne pas dire des millénaires. Il y a là quelque chose d’extrêmement fort qu’on ne peut faire disparaître et qu'on ne peut nier.

    A l'automne 2011 de nombreux candidats promettront, s'engageront … Les Français entendront "Tout et son contraire". Ne pourrait-on pas prendre une autre voie ?

    Dans un contexte de mondialisation accrue,  d'Union européenne dominante et omnipotente afin de promouvoir enfin une politique de rupture, qu'aimerait-on entendre de la part de ces candidats ?

    Au moins évoquer quatre points incontournables et déterminants pour l'avenir : la restauration de la souveraineté nationale, le rayonnement et la singularité de la France, le rétablissement de l'autorité de l'Etat et le retour de la parole au peuple français.

    - Restaurer la souveraineté de la France

    Aucun pays ne peut aspirer à conserver sa liberté politique, ni mener quelque politique nationale que ce soit, s’il ne dispose préalablement des instruments juridiques de son indépendance d’action. Or depuis 2004, le droit européen prime sur  notre Constitution française. Est-ce normal dans un Etat souverain?

    En outre, entravée de toutes parts par l’appartenance et la dépendance à l’Union européenne,  la zone Euro,  l'ONU, l’OTAN, la France n’en finit plus d'accumuler les contraintes, de subir les rigidités d’obligations internationales qui la dépouillent implacablement de sa souveraineté politique, économique, monétaire et militaire. 

    Sans plus tarder, deux priorités pour la France. D'abord restaurer sa souveraineté face à l'Union européenne, puis son indépendance militaire, en renforçant considérablement  son budget défense, ses moyens opérationnels et ses capacités de projection, enfin en examinant l'utilité de sa présence dans l’OTAN. Ensuite, elle doit s'employer à remettre en cause, si nécessaire, la zone Euro si paralysante et stérilisante, puis à dénoncer un traité de Lisbonne contraignant et liberticide.
    - Affirmer partout la singularité française et le rayonnement de la France

    Alors que son modèle de société et sa civilisation spécifique sont admirés hors de nos frontières, la France semble aujourd’hui désemparée et incapable d’honorer et de transmettre son inestimable héritage multiséculaire. Pourtant le modèle singulier de notre pays repose sur des points d'ancrage intangibles : un héritage historique avec une dimension chrétienne prééminente que la rigueur du principe de laïcité ne saurait altérer; la forte unité d’un territoire acquise chèrement et difficilement en plusieurs siècles ; le poids considérable  depuis longtemps d’un Etat puissant et de sa fonction régulatrice ; enfin, un mode de vie ancestral légué et forgé par des générations de Français. Que faire ?

    Entretenir ce legs de l’Histoire auprès de toutes les couches de sa population. Maîtriser effectivement les excès actuels du peuplement de notre pays et de l'immigration incontrôlée qui, culturellement, porte profondément  atteinte aux caractères homogènes de sa population.

    Afin d'éviter les replis communautaires et de stopper le passage progressif à une société multiculturelle, défendre notre socle identitaire et conserver notre modèle de civilisation.

    Imposer enfin sur le territoire à tous les citoyens français notre langue et, hors des frontières, forger une puissante politique de la francophonie.

    - Rétablir l’autorité de l’Etat, sans le respect de laquelle le bien commun ne peut se réaliser

    Alors que la mondialisation commande et dirige en grande partie notre monde,  en raison des féodalités de toutes sortes, médiatiques, syndicales, régionales, communautaires et idéologiques, chacun déplore l’impuissance des pouvoirs publics de notre pays à faire respecter partout l’autorité de l’Etat,

    Plus qu’ailleurs, l’Etat a occupé traditionnellement, depuis Colbert, une place centrale dans l’organisation de notre pays, aussi bien dans la régulation de l’économie, le marché du travail, les transports, l’aménagement du territoire, etc.

    Le libérer de l’emprise durable de ces baronnies funestes pour redevenir le garant impartial du bon fonctionnement des institutions  et  rétablir la primauté du droit français sur tous les autres, notamment européen, reste possible.
    - Redonner la voix au Peuple français, seul détenteur légitime de la souveraineté nationale

    A bien des égards, la démocratie n’est qu’apparente en France depuis que ses oligarchies ont partiellement confisqué au peuple français la parole.

    Rappelons-nous : Les Français avaient voté massivement "Non" le 29 mai 2005  au traité constitutionnel européen. Pourtant avec mépris, l'Etat bafouant le peuple français a fait, avec le traité de Lisbonne, honteusement voter et ratifier le 14 février 2008 par la voie parlementaire un texte dont le contenu semblable avait été pourtant clairement désavoué trois ans plus tôt par nos compatriotes.

    A l’évidence, on le constate, le Peuple français ne dispose en rien du droit de s’exprimer librement sur les questions qu’il juge capitales pour son avenir. L’illusoire référendum d’initiative populaire, instauré en 2010 demeure un affichage sans contenu réel.

    Redonner la voix au Peuple français, c’est lui accorder le droit de s'exprimer, lors des scrutins électoraux, c'est aussi comptabiliser le vote blanc. Dans le même ordre d’idées, l’introduction d’une part de représentation proportionnelle dans les assemblées parlementaires ne peut que garantir l’expression équitable de l’ensemble des formations politiques, surtout pour celles qui sont victimes quotidiennement d’un ostracisme médiatique. Il est anormal, aujourd'hui, que des millions de Français ne soient pas représentés au Parlement.

    N’en déplaise enfin à nos oligarques, le Peuple français veut pouvoir faire entendre sa voix, partout et à chaque instant. Or, depuis une quinzaine d’années, la liberté d’expression se tarit. Une censure grandissante étouffe insidieusement le débat public et la libre manifestation des opinions individuelles. Pourquoi conserver ces restrictions abusives en matière de liberté d’expression ?

    Aujourd'hui donc, la France se trouve à la croisée des chemins. En 2012, l'occasion lui sera donnée de maîtriser peut -être son destin et de retrouver les lustres d'antan ?

    Peut-être trouvera-t-elle le candidat providentiel qui, convaincu et sincère, la conduira sur la route du renouveau et de la grandeur. Les Français l'attendent, l'espèrent et le désirent. Sera-t-il au rendez-vous?

     

                                                                                                  Général Christian PIQUEMAL

                                                                                      Président de l’Union Nationale des Parachutistes


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  • La dépendance des personnes âgées : un sujet qui touche fortement les Français âgés de 35 à 75 ans

    8 Français sur 10 (35-75 ans) se sentent concernés par la dépendance des personnes âgées, 4 sur 10 se déclarant « très concernés », que ce soit pour eux-mêmes ou pour leurs proches.

    Concrètement, 6 sur 10 ont actuellement ou ont eu par le passé une personne âgée dépendante dans leur foyer ou leur entourage familial. 1 Français sur 4 est actuellement confronté à la dépendance d'une personne âgée, et la moitié d'entre eux est « aidant ».

    Cette situation d'être ou d'avoir été « face » à la dépendance d'un proche est ressentie comme particulièrement difficile d'un point de vue psychologique ou affectif pour plus de la moitié d'entre eux (55%).

    Dans cette situation, c'est d'abord le maintien de la personne âgée à domicile qui est privilégié (67%), qui s'accompagne bien souvent d'une implication forte des proches, devant l'hébergement en établissement spécialisé (46%).

    Parmi les Français confrontés actuellement à la dépendance, près de la moitié (47%) déclare apporter une aide à la personne dépendante, principalement sur le plan matériel (37%) devant l'aide financière (20%). Ainsi, les « aidants » représentent 13% des Français de 35 à 75 ans.

    Pour autant, les Français restent peu préparés à cette échéance

    Seulement 1 Français sur 3 s'est déjà renseigné sur les solutions disponibles pour faire face au risque de dépendance :

    Lorsqu'on se renseigne, c'est en premier lieu sur l'aide à domicile (72%), puis l'hébergement en établissement spécialisé (53%) et les possibilités d'aide financière (49%). La téléassistance (43%) suscite davantage d'intérêt cette année (+ 9 points vs. 2007).

    En pratique, les Français âgés de 35 à 75 ans ne sont qu'un quart (23%) à se préparer pour faire face à ce risque, niveau stable depuis 4 ans. Parmi les plus âgés (65-75 ans), ils sont 1/3 (32%) à avoir pris des dispositions.

    Parmi eux, 3 sur 4 déclarent avoir souscrit un produit financier, en majorité un contrat de prévoyance (53%) devant d'autres produits financiers « non spécialisés » (39%). Soit sur l'ensemble de la population des 35-75 ans, 12% ont souscrit un contrat de prévoyance pour la dépendance.

    Parallèlement, d'autres dispositions liées au logement ont été prises : 26% des Français ayant pris des dispositions l'ont fait en matière de logement, à la fois des aménagements spécifiques du logement (15%) ou l'achat d'un bien mieux adapté (15%).

    Actions prioritaires de l'État :
    soutien pour le maintien à domicile de la personne dépendante

    Pour 8 Français sur 10 (83%), aider à maintenir leurs proches le plus longtemps possible à domicile ou à développer l'hospitalisation à domicile: est une action prioritaire que l'Etat doit mettre en œuvre, nettement devant l'augmentation du nombre de places dans les maisons de retraite (44% vs. 57% en 2007).

    Projets de mesures sur la dépendance

    Parmi les différents travaux annoncés sur la prise en charge de la dépendance, les Français sont partagés quant à la mise en place d'une assurance dépendance obligatoire à partir de 50 ans : 4 Français sur 10 (35-75 ans) y sont favorables, 56% parmi les plus âgés (65-75 ans).

    Le fait de proposer des aides publiques pour la prise en charge de la dépendance avec ensuite un recours sur la succession semble difficile à accepter : 1/3 des Français y est favorable, mais près d'1 sur 2 (46%) y est très défavorable.

    Ils sont en revanche particulièrement favorables à certaines mesures, relatives à la prévention ou pouvant soutenir les aidants :

    • Le bilan de prévention systématique (bilan mémoire, bilan autonomie ou prévention des chutes) est une mesure vivement appréciée, par 8 Français sur 10 (31% très favorables)
    • Les propositions d'aide aux aidants remportent également l'adhésion, en particulier la possibilité pour la personne aidante d'aménager son temps de travail (46% très favorables) et de bénéficier d'une formation (40%).

    Étude réalisée par le département Finance de TNS Sofres pour La Banque Postale Prévoyance, du 13 au 18 décembre 2010, auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 35 à 75 ans, selon la méthode des quotas (1010 personnes interrogées).

    Télécharger l'étude compléte


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  • funnywow_2fe038631553de2dFaut-il vraiment commenter tant que ça ?

    Entre spam de base pour chasseurs de liens et réponse développée sous forme de billet, il existe tout une gamme de commentaires qui méritent de s’attarder sur cette zone dédiée à la discussion sur un blog.

    Voyons voir quels sont les bénéfices d’une pratique maîtrisée du commentaire – tant au niveau du lecteur que du blogueur.

    Tout d’abord, je dois faire mon mea culpa car j’ai de gros défauts dans la gestion des commentaires sur quelques blog. Principalement, j’ai du mal à entretenir la conversation sur les anciens billets et je réponds parfois sur les récents avec un retard qui dépasse le délai raisonnable. Je présente toutes mes excuses à ceux qui voient leur message répondu tardivement ou pas du tout. Il ne faut pas penser que je ne porte pas d’attention aux messages, mais j’essaye de porter un minimum d’attention à certaines réponses et cela demande du temps que je n’ai pas forcément dans l’instant de la lecture. Il ne faut pas hésiter à me relancer si besoin même si le mieux est de procéder par eMail.

    Les bénéfices du commentaire de blog

    Tous les blogs ont besoin de commentaires. Cet échange entre le lecteur et le rédacteur est devenu une caractéristique indispensable du blog. Pour le rédacteur, cela assouvit l’insatiable besoin d’attention. Le lecteur trouve aussi son compte dans cette interaction, mais il oublie parfois que le blogueur attend un retour sincère, plutôt qu’une vulgaire manipulation d’intention ou message anodin et insipide.

    Bénéfices pour le blogueur

    • Gratification pour l’ego.funnywow_f2ee4f3c6f458a9a

    • Information utile lorsque le commentaire est informatif.

    • Amélioration de son contenu lorsque le commentaire rebondit sur l’information.

    • Possibilité de mise en relation directe.

    Bénéfices pour celui qui commente

    • Sentiment d’être utile.

    • Faire connaître son site.

    • Se démarquer.

    • Se faire des amis/prospects/clients.

    • Engranger des "retour de lien"

    • Entrer en relation avec le blogueur.

    • Faire la promotion

    Comment participer dans les commentaires

    Personnellement, je suis assez souple envers ceux qui recherchent simplement un lien, mais il faut bien garder à l’esprit que l’image donnée par cette pratique est plutôt égocentrique. Sauf que tout le Web est devenu égocentrique, alors bon…

    Ensuite, le commentaire n’est pas pour tout le monde. Preuve en est le nombre régulier d’emails que je reçois de personne qui préfèrent s’exprimer en privé.

    funnywow_a999307c56ed90f6Pour ceux qui veulent bien participer en public, je pense que le meilleur commentaire possible se présente sous la forme d’un billet dédié sur son propre blog. La réponse sous forme de billet présente d’énormes avantages. Premièrement, Vous êtes certain d’être démarqué par rapport au flot habituel de commentaires; vous allez être remarqué par les autres lecteurs, mais surtout par le blogueur. Puis, la réponse sous forme de billet est susceptible d’attirer un lectorat qualifié qui avait déjà trouvé de l’intérêt à la première lecture. Le blogueur qui a inspiré votre billet pourra également faire un lien directement sur la page Web avec les bénéfices évidents qui s’en suivent.

    Le but de l’opération est de rebondir sur un billet en publiant sa propre vision sur son blog. Ensuite, il s’agit simplement de signifier par le biais des commentaires de la source qu’une réponse est présente chez soi.
    Bien entendu, cela demande un effort puisque le sujet est imposé et il faut avoir quelque chose d’assez substantiel à dire pour faire réagir les foules. Aussi, c’est souvent la polémique qui va attiser le plus la curiosité et provoquer des réactions. La critique constructive est une stratégie à considérer; surtout en taclant les blogueurs les plus populaires. Tout en sachant qu’il faut être prêt à recevoir des salves négatives de la part des supporters du blogueur que vous avez mis à mal. D’ailleurs, certaines joutes entre blogueurs dits «influents» sont assez amusantes. Il est toujours intéressant de rebondir sur les sujets principaux de votre thématique. . Que ça soit en développant une information complémentaire ou en donnant un point de vue différent, il y a toujours moyen de rédiger un article si vous maîtrisez le sujet.

    Il paraît que c’est futile de remercier simplement sans autre forme de participation constructive. Sauf que flatter l’ego est la raison numéro une pour laquelle un blogueur apprécie un commentaire. On peut conclure que le blogueur fait partie d’une espèce un peu bizarre souhaitant être flattée avec style.Pourtant, on n’a pas toujours quelque chose à ajouter, tout en voulant marquer son approbation (ou pas).
    En fait, je pense que l’envie de commenter dépend fortement du billet en lui-même. Dans le cadre de mon blog, je note une baisse du nombre de commentaires dès que le sujet devient de plus en plus technique. Parfois, on se laisse surprendre par les sujets qui suscitent le plus grand nombre de commentaires ou les discussions les plus intéressantes.  Il est donc compliqué d’anticiper les billets qui verront une participation en hausse, mais c’est aussi au sein du flot de commentaires que l’activité peut s’élever grâce à des messages suggérant une réponse. Encore une fois, c’est la polémique qui va payer le plus pour attiser les réponses, mais il peut aussi y avoir des conversations constructives et pacifiques. C’est très intéressant lorsque la conversation dépasse les limites avouées du billet.
    Autrement, la conclusion du billet est aussi l’occasion d’inciter aux commentaires en posant des questions ou en finalisant de manière ouverte afin que le lecteur ressente l’envie d’ajouter un complément d’information.

    On peut aussi penser que le commentaire attire le commentaire. Il est facile de remarquer qu’un billet qui comporte plusieurs dizaines de commentaires va attirer plus facilement de nouveaux messages, tandis que l’article qui stagne à moins d’une poignée de messages va sans doute rester à ce niveau pour toujours.

    La règle de base pour poser un message qui va retenir l’attention est d’être sincère. Peu importe si c’est pour simplement remercier ou carrément répondre sous la forme de billet; ce qui importe est de rester franc. Ainsi, parlez avec votre coeur et tout devrait bien se passer. Que ça soit pour le blogueur ou le lecteur, il est indispensable que le commentaire soit une source de satisfaction. Tout le reste va découler naturellement en respectant cette notion de base.

    Le commentaire négatiffunnywow_b8ba7dba7eb17890

    Un commentaire qui critique le billet, le sujet ou le blogueur va forcément brosser le poil dans le mauvais sens, mais le Web serait tellement ennuyeux si tout le monde était d’accord ! Même si la discussion part en vrille et dégénère en bagarre virtuelle, je ne fais pas partie des bisounours qui refusent un débat musclé. Pas de pitié non plus si l’interlocuteur me broute (critère totalement subjectif) avec l’option éjection comme seule issue. Ma conviction profonde est qu’il est plus important de susciter une réaction – dans le bon ou le mauvais sens.  Être ignoré est la pire pire chose qui puisse arriver à un blogueur, dérivant bien souvent dans la lassitude et l’abandon du blog.

    Afin d’apaiser les commentaires agressifs, il est toujours efficace de répondre avec calme et courtoisie tout en adoptant l’adage «n’affronte pas quelqu’un qui cherche la bagarre». Parfois, on peut même voir de belles relations émerger d’un premier conflit. Ceux qui n’ont pas le courage de leurs opinions méritent juste le dédain.

    Le commentaire positif

    Un message constructif peut avoir un impact important. Cela peut faire changer d’avis au blogueur et au lecteur, mais surtout cela va apporter de la valeur ajoutée à l’image de celui qui explique quelque chose d’intéressant. C’est vraiment un excellent moyen de jauger les affinités et  je ne compte plus les relations que j’ai tissé par le biais de conversations  nées dans les commentaires.

    En tant que blogueur, mes commentaires préférés sont ceux qui me font réfléchir et carrément changer d’avis. Bien entendu, ce n’est pas pour tout le monde car il faut être capable d’encaisser la critique (constructive). Je pense que c’est une erreur de fermer carrément les commentaires pour cause d’incapacité à les gérer (négatifs, spam, …).

    Commentez sans cesse

    Bien que l’exercice puisse paraître rebutant pour certains, je ne peux qu’encourager aux commentaires sur les blogs. Aujourd’hui, certaines thématiques (le référencement en fait partie) ont complètement déplacé la conversation depuis les forums vers les commentaires de blogs.

    Cette zone bien particulière d’un site Web qui est inhérente au format du blog est particulièrement propice à la visibilité. Ceux qui pratiquent assidûment de poser un message constructif sur le blog d’autrui ne peuvent nier que les bénéfices sont réels. De la même manière, les blogueurs qui reçoivent un nombre suffisant de participations pour satisfaire leur ego (nombre sujet à l’appréciation de chacun) doivent admettre la gratification et l’encouragement à entretenir un blog.

    En fait, le commentaire est la deuxième moitié d’un billet. Même si je comprends l’attitude de ceux qui refusent la conversation publique (du côté lecteur comme rédacteur), il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un élément à forte valeur ajoutée. On peut tout à fait s’en passer, mais c’est bien mieux avec.


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  • Un cru exceptionnel - la dépêche

    Le trio Björkenheim, Drake et Parker en scène.
    Le trio Björkenheim, Drake et Parker en scène.
    Le trio Björkenheim, Drake et Parker en scène.

    Une affluence jamais vue au chapiteau comme au Verger, un public rajeuni et renouvelé, des artistes traînant plusieurs jours dans les allées du festival… Il s'est passé quelque chose, cette année, à Jazz à Luz, festival récompensé par les cieux, reconnaissant sans doute l'audace et la persévérance d'organisateurs décidément toujours aussi bluffants. Car si cette 21e édition a semblé à nulle autre pareille, c'est que les rendez-vous tant attendus comme les propositions périphériques ont dépassé les promesses émises.

    Parmi les moments attendus, le concert de batteries emmené par le Russe Tarasov fut une bulle époustouflante : de la complicité entre les 4 batteurs (en rajoutant Lasserre, Perraud, vraie révélation de ce festival, et Pontévia, formant le trio Drums Noise Poetry) est née une rencontre luxueuse, habitée de trouvailles des plus jouissives quand chacun pense à secourir l'autre et à se fondre dans un ensemble d'une chaotique harmonie. Autre set particulièrement réussi, celui du trio Björkenheim (guitare), Drake (batterie), Parker (contrebasse), insatiable trio qui s'est livré sans économie pour construire une œuvre forcément rock'n'roll (la partie américaine du trio) et tout aussi jazzie et tradi (la face africaine sûrement). Souvenons-nous encore de la création savoureuse avec la pianiste Wrodrascka, l'indémodable Cappozzo à la trompette et le tout nouveau venu à Luz Gerry Hemingway pour honorer le fil conducteur que fut la batterie ; comptons encore parmi les instants forts les deux prestations de Bruno Chevillon, LE contrebassiste du festival (avec le jeune Australien Clayton Thomas) et on aura là quelques heures de gloire de ce Jazz à Luz 2011. Délicieux aussi pour avoir dégoté un trio belge forcément surréaliste et génial, Vitas Guerulaitis, pour avoir osé donner à Das Kapital la possibilité de composer un hymne au patrimoine hydroélectrique de la vallée (après son plus réussi et savoureux hommage à Hanns Eisler en ouverture), pour avoir donné la parole aux cordes de Ryan K, doux esthète d'une musique entêtante, pour avoir encore permis aux Subcity Stories d'électriser un troquet luzéen, pour…

    Chapelet bien trop long à égrener pour un festival qui ne se réclame d'aucune chapelle mais qui a ses fidèles de plus en plus accros à ces sucreries hors du temps que l'on ne retrouve qu'à Jazz à Luz. à coup sûr la raison d'un succès bien mérité.


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