This article is by Jim Dwyer, William K. Rashbaum and John Eligon.
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Par Michel DO CARMO le 1 Juillet 2011 à 10:55
Les meilleurs scenarios ne sont jamais écrits. Ils sont. L’affaire DSK risque fort de se dégonfler comme un matelas pneumatique estival. D’ailleurs et à n’en pas douter, le feuilleton va continuer tout l’été et occulter le reste de l’actualité. Mauvaise semaine pour la première secrétaire du PS, Martine Aubry, décidément à contretemps et qui venait d’annoncer sa candidature à la primaire de son camp. Sarkozy avait tout fait pour torpiller sa déclaration : remaniement gouvernemental, intronisation de Christine Lagarde au FMI,…Mauvaise semaine pour le président sortant qui fourbissait ses armes en vue de la mêlée de l’année prochaine et de ses ennemis supposés (au passage, il perd une de ses meilleures cartes : Christine Lagarde, dont la nomination apparaît pour le coup surréaliste). Toute la semaine, l’actualité en France était sollicitée comme une vieille serpillère que l’on tord et retord pour en tirer encore un peu plus. Et c’est New-York qui met tout le monde d’accord.
Si le rebondissement dans l’affaire DSK se confirme (restons prudents), l’ancien patron du FMI peut tout espérer. Innocenté des graves charges qui pesaient contre lui, libéré des contraintes policières, il peut tout envisager. Même se lancer dans la bagarre hexagonale. Surtout se lancer dans la bagarre !
- D’autant plus qu’un DSK auréolé d’un tel martyre va, sans nul doute, caracoler en tête des sondages de popularité. Renaissance inattendue, mais renaissance indispensable pour construire un nouvel itinéraire qui, de toute façon, se sera pas semé de roses. Mais les Français – on n’ose dire les Françaises…- aiment tant les martyrs. Leurs martyrs. On imagine déjà le tarmac de Roissy noir de monde pour le retour de l’enfant prodige ! Une quasi sanctification pour celui à qui l’on reprochait d’avoir tant péché.
- François Hollande poursuit sur son erre de candidat parti en début d’année, c’est-à-dire avant le sinistre moi de mai quand DSK a été appréhendé. Logique : jusqu’à cette date, les rencontres entre l’ancien patron du PS et l’ancien ministre des finances de Jospin n’avait rien donné. Et puis, il faut garder un semblant de sérieux aux primaires socialistes…
- Les termes du pacte de Marrakech, qui distribuait les rôles entre la patronne du PS et DSK, tiennent-ils toujours, ou plutôt sont-ils réactivés ? Si oui, Martine Aubry doit retirer sa candidature toute fraîche. Sacré dilemme pour la maire de Lille qui avait tant hésité et tant préparé son entrée en lice au risque de se voir taxer de velleitaire. Se maintenir en cas de come-back de DSK dans la course à l’investiture, signifie une nouvelle guerre des chefs et le risque d’en porter la responsabilité. Pour la maire de Lille, c’est un nouveau choix cornélien qui s’annonce.
- En cas de retour de DSK, (et il a jusqu’au 13 juillet pour prendre part à la primaire, mais cette dernière est-elle encore pertinente ?), toutes les stratégies sont envisageables. Au PS comme au centre ou à droite. Au PS : si DSK à nouveau en piste, on va assister à un tsunami de ralliements au « Saint Sébastien de Washington », des « hollandais », des « aubrystes », beaucoup d’autres,…la pression sera très, très forte pour qu’il retrouve son statut de présidentiable. Les déclarations des un(e)s et des autres seront examinées au microscope. L’été sera chaud, Rue-de-Solférino. Balayées, ces primaires auxquelles personne ne comprenait rien. Maintenant, si DSK blanchi, une nouvelle candidature naturelle s’impose. Désormais, l’équation psychologique et politique de DSK est presque inattaquable. Bigre ! Ce type a résisté à la machine policière et judiciaire américaine ! C’est le comte de Monte-Cristo qui part à l’assaut de l’Elysée !
-Le centre pourrait aussi s’éclaircir. On sait que DSK couvrait une partie de cet électorat indécis et volatil. Borloo, Bayrou, voire Villepin,…autant de personnalités « DSKcompatibles », toutes en mal de positionnement et d’élan et qui pourraient ainsi trouver un sillage.
- A droite, ce n’est pas le retour à la case départ quand DSK s’affirmait de jour en jour comme l’adversaire de Nicolas Sarkozy. « On a des photos…on va les sortir pendant la campagne », disaient les méchants quand on évoquait devant eux les turpitudes du directeur du FMI. Comme on a déjà tout dit et même encore plus sur ces mêmes turpitudes, leurs agissements et allégations n’auront que peu d’écho. La grande catharsis à l’américaine est passée par là. Sarko et ses boys doivent revoir leur copie. Avec une épée de Damoclès : un second tour DSK/Le Pen.
- Même punition pour Mélenchon et Marine Le Pen qui ré-entonnent leur diatribes anti-tout. Mais que peuvent-ils vraiment ? Purgé de ses mauvais démons devant l’opinion, DSK n’offre que peu d’aspérités à ses détracteurs.
- Au passage, honte sur les défenseurs torquemadesques de la femme de chambre pure et vierge et qui en ont profité pour asséner des combats d’arrière-garde. Nous y reviendrons.
- Cette présidentielle ne sera pas comme les autres. On avait compris.
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Par Michel DO CARMO le 1 Juillet 2011 à 09:34
Strauss-Kahn Case Seen as in Jeopardy
The sexual assault case against Dominique Strauss-Kahn is on the verge of collapse as investigators have uncovered major holes in the credibility of the housekeeper who charged that he attacked her in his Manhattan hotel suite in May, according to two well-placed law enforcement officials.
Although forensic tests found unambiguous evidence of a sexual encounter between Mr. Strauss-Kahn, a French politician, and the woman, prosecutors now do not believe much of what the accuser has told them about the circumstances or about herself.
Since her initial allegation on May 14, the accuser has repeatedly lied, one of the law enforcement officials said.
Senior prosecutors met with lawyers for Mr. Strauss-Kahn on Thursday and provided details about their findings, and the parties are discussing whether to dismiss the felony charges. Among the discoveries, one of the officials said, are issues involving the asylum application of the 32-year-old housekeeper, who is Guinean, and possible links to people involved in criminal activities, including drug dealing and money laundering.
Prosecutors and defense lawyers will return to State Supreme Court in Manhattan on Friday morning, when Justice Michael J. Obus is expected to consider easing the extraordinary bail conditions that he imposed on Mr. Strauss-Kahn in the days after he was charged.
Indeed, Mr. Strauss-Kahn could be released on his own recognizance, and freed from house arrest, reflecting the likelihood that the serious charges against him will not be sustained. The district attorney’s office may try to require Mr. Strauss-Kahn to plead guilty to a misdemeanor, but his lawyers are likely to contest such a move.
The revelations are a stunning change of fortune for Mr. Strauss-Kahn, 62, who was considered a strong contender for the French presidency before being accused of sexually assaulting the woman who went to clean his luxury suite at the Sofitel New York.
Prosecutors from the office of the Manhattan district attorney, Cyrus R. Vance Jr., who initially were emphatic about the strength of the case and the account of the victim, plan to tell the judge on Friday that they “have problems with the case” based on what their investigators have discovered, and will disclose more of their findings to the defense. The woman still maintains that she was attacked, the officials said.
“It is a mess, a mess on both sides,” one official said.
According to the two officials, the woman had a phone conversation with an incarcerated man within a day of her encounter with Mr. Strauss-Kahn in which she discussed the possible benefits of pursuing the charges against him. The conversation was recorded.
That man, the investigators learned, had been arrested on charges of possessing 400 pounds of marijuana. He is among a number of individuals who made multiple cash deposits, totaling around $100,000, into the woman’s bank account over the last two years. The deposits were made in Arizona, Georgia, New York and Pennsylvania.
The investigators also learned that she was paying hundreds of dollars every month in phone charges to five companies. The woman had insisted she had only one phone and said she knew nothing about the deposits except that they were made by a man she described as her fiancé and his friends.
In addition, one of the officials said, she told investigators that her application for asylum included mention of a previous rape, but there was no such account in the application. She also told them that she had been subjected to genital mutilation, but her account to the investigators differed from what was contained in the asylum application.
A lawyer for the woman, Kenneth Thompson, could not be immediately reached for comment on Thursday evening.
In recent weeks, Mr. Strauss-Kahn’s lawyers, Benjamin Brafman and William W. Taylor III, have made it clear that they would make the credibility of the woman a focus of their case. In a May 25 letter, they said they had uncovered information that would “gravely undermine the credibility” of the accuser.
Still, it was the prosecutor’s investigators who found the information about the woman.
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Par Michel DO CARMO le 30 Juin 2011 à 17:37
1er juillet : Journée mondiale du bandeau blanc contre la pauvreté
A l’occasion de la journée mondiale du bandeau blanc, vendredi 1er juillet, la coalition "2005 : plus d’excuses !" vous invite à porter un bracelet blanc à votre poignet la semaine précédent le 1er juillet et le jour même, en signe de soutien à l’action mondiale contre la pauvreté. Le Secours Catholique et le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) sont membres de l'opération
Cette coalition mondiale a pour objectif d’interpeller les Etats, qui ont signé les Objectifs du Millénaire en 2000, pour qu’ils respectent leurs engagements et prennent dès maintenant des mesures concrètes pour réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici 2015. Le Secours Catholique / Caritas France est fortement engagé dans cette campagne. Il est une des 6 organisations du comité de pilotage, avec Agir Ici, le CCFD, le CRID, Coordination Sud et la CFDT. En France, ce sont plus de soixante organisations et syndicats réunis au sein de "2005 : plus d’excuses !" qui portent cette campagne. Le bandeau blanc est le symbole de l’Action Mondiale contre la pauvreté qui regroupe des centaines d’organisations et de citoyens à travers le monde.
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Par Michel DO CARMO le 29 Juin 2011 à 16:26
Afghanistan : Ghesquière et Taponier libres
Un an et demi jour pour jour après leur enlèvement en Afghanistan, les deux journalistes et leurs trois accompagnateurs afghans ont été libérés. "En bonne santé", ils seront en France "dans quelques heures", a annoncé François Fillon.
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