• Le col du Tourmalet fait partie des cols mythiques du Tour de France cycliste. Situé dans les Pyrénées centrales au Sud de Tarbes, le col du Tourmalet a été franchit pour la première fois par le peloton le 21 juillet 1910, lors de la 10e étape du Tour de France de la même année. Parcours Tour de France 1910 Lorsque le Tour de France s’élance le 3 juillet 1910 depuis Paris, les 110 coureurs participants savent qu’ils participent à un Tour de France historique. En effet, depuis sa création en 1903, la plus grande course cycliste du Monde va emprunter pour la première fois les routes et cols des Pyrénées. Le parcours de cette édition est fidèle aux racines de la compétition, puisqu’il débute à Paris, effectue un réel Tour de France, puis revient à Paris. Il y a également plus d’étapes que les années précédentes, au total ce sont 15 étapes qui sont programmées entre le 3 et le 31 juillet, pour un total de 4737 kilomètres. Depuis le Tour de France 1905, le classement final s’effectue grâce à un système de point et non pas un système de temps. Par rapport au classement des étapes, les coureurs obtiennent 1 point pour 5 secondes de retard sur le premier du jour. Au final, c’est le coureur qui obtient le moins de point qui gagne. Cette édition 1910 voit l’apparition de la première voiture balai. A ce petit jeu là, en 1910, c’est le coureur Français Octave Lapize qui tire son épingle du jeu. Il arrive à Paris avec un total de 63 points et un total de 4 étapes remportées. Il remporte notamment la terrible étape Pyrénéennes entre Luchon et Bayonne, qui faisait passer les coureurs par les cols de Peyresourde, d’Aspin, du Tourmalet et de l’Aubisque, rien que ça. A noter qu’un seul coureur est arrivé à monter le Tourmalet sans mettre un pied à terre, il s’agit de Gustave Garrigou. Tourmalet Tour de France 1910 Octave Lapize devance au classement le coureur Luxembourgeois François Faber, vainqueur du Tour en 1909 et le coureur Français Gustave Garrigou. 41 participants arrivent à Paris, sur les 110 coureurs participants au départ.


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  • Publié le 08/07/2010 12:09 | Ph. L.

    Barèges. Tous les gars du monde !

    Rencontre internationale en pays Toy.
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    L'Hospitalet de Barèges vient d'accueillir un groupe d'étudiants de nationalités diverses (chinois, américain, turc, italien…) pour un séjour d'échanges et de découverte des Pyrénées, dans le cadre des actions d'AFS Vivre sans frontière. Créée en 1947, cette association perpétue l'esprit de l'American Field Service, mouvement d'étudiants ambulanciers qui avait organisé un réseau bénévole d'ambulances pour secourir les blessés sur les différents fronts, lors des deux guerres. Aujourd'hui, 150 lycéens étrangers, en moyenne, passent une année complète dans une famille française en étant scolarisés dans un établissement français. Ce séjour a été accompagné pendant toute sa durée par Michel Feyfant, bénévole, et pour une sortie à Gavarnie par Bernard Josué, accompagnateur de montagne professionnel. Ces jeunes gens passent une année scolaire dans une famille d'accueil en France et une partie d'entre eux se retrouve depuis plusieurs années, en juin, à l'Hospitalet pour un séjour de découverte de la montagne, de partage d'expériences et d'action bénévoles comme le fleurissement du bâtiment d'hébergement géré par l'association Rencontres de Barèges.


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  • 21.06.2010

     Journal de bord

    Samedi matin, 19 juin. Il y a beaucoup de vipères vers chez moi cette année, paraît-il. Je n’en ai pas vu, mais un autre printemps, j’en ai observé très longuement trois, à quelques mètres de la maison, en train de se battre, dressées, se jetant l’une contre l’autre.

    Tout à l’heure, une légère secousse de tremblement de terre, alors que j’étais en train de finir d’écrire le texte sur la Vérité.

    Toujours le brouillard, le froid, la pluie-neige. “On dirait que la nature est triste”, m’a dit Louisette en regardant la montagne et le ciel, après m’avoir dit, du monde d’aujourd’hui, “je ne m’y reconnais pas”.

    Mon éditeur m’envoie le manuscrit de Charité de la chair bourré d’annotations pour m’inciter à “l’améliorer”. Je lui ai répondu que je reverrai le texte à ma façon, comme je le fais toujours, rien de plus. Je le préfère imparfait mais vraiment personnel, plutôt que travaillé par des lecteurs professionnels pour en faire un produit médiatique, comme tous les autres livres que l’on vous vend. On m’incite à clarifier ici ou là ma pensée, qui n’est pourtant pas sorcière. Si on veut permettre au lecteur de penser, il faut lui faire des signes et puis lui laisser la place entre les mots, plutôt que de lui servir du prêt-à-penser tout explicité. Je ris en imaginant ces lecteurs de l’édition annotant le manuscrit de la Phénoménologiede l’esprit ou des Chimères avec des “pas clair, à préciser”,  “indiquer les références” et autres leçons d’école de commerce à ces pauvres illuminés d’auteurs.

    Lundi. Café du matin chez Louisette. Elle a affiché l’article de La Dépêche sur Cueillettes derrière le bar. “On t’aime”, me dit-elle toujours, et ça me donne envie de pleurer, son coeur si grand. Rejoint MH. Puis déjeuner à Pau avec JP, un ancien rugbyman qui aime les oiseaux. Toute une histoire, un être humain. On a parlé des percnoptères, des rossignols du Japon, et aussi des chants des aborigènes d’Australie, qui sont des cartes du pays, venus du “Temps du rêve”. C’est l’été, les gars vont arriver, la vie est belle.

    17:16 Publié dans Aurore, Cueillettes


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  • Armstrong a repéré les cols pyrénéens

    Cyclisme. Tour de France. Lance Armstrong a reconnu, jeudi, le Soulor et le Tourmalet.

    Armstrong a repéré les cols pyrénéens
    Armstrong a repéré les cols pyrénéens
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    En pleine sortie club, le 35e RAP de Tarbes ne s'attendait pas à se faire doubler, carrément déposé par l'Américain Lance Armstrong, en séance d'entraînement, jeudi matin, sur les pentes du Soulor. Témoin de la scène, Jaques Ducasse, l'un des membres du groupe des parachutistes tarbais, n'a pas hésité une seconde à immortaliser la scène : « J'ai vu un cortège de voitures monter vers moi et devant, j'ai reconnu Lance Armstrong. En passant à ma hauteur, il m'a dit quelque chose de sympa et avec le sourire ».

    Selon notre témoin, le septuple vainqueur du Tour de France « roulait déjà très vite » et a été applaudi au sommet par de nombreux spectateurs de la scène. « La rumeur a circulé très vite et il y avait beaucoup de monde au sommet. D'ailleurs, Lance Armstrong savait qu'il serait attendu car il s'est arrangé avant de passer en haut. Il a été chaleureusement accueilli. »

    L'Américain n'a pas tellement eu le temps de savourer le moment car c'est ensuite le Tourmalet qui l'attendait, en suivant.

    Le leader de la formation RadioShack, récent 2e du Tour de Suisse derrière Franck Schleck, semble dans les temps à une semaine du départ (le 3 juillet, à Rotterdam) et les cols pyrénéens serviront, à n'en pas douter, ses desseins.


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