L’information et la coordination ont toujours été au cœur des politiques successives de la vieillesse, depuis la parution du rapport Laroque en 1962
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Coordination sociale de proximité afin de faciliter l’orientation pertinente de la personne vers le service nécessaire (année 60) ;
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Maillage des acteurs sociaux et médico sociaux sur un même secteur géographique, mise en cohérence locale des programmes d’action en faveur des personnes âgées (VI° et VII° plans, années 70).
En 1981, le premier secrétariat d’Etat aux personnes âgées créait, à titre expérimental, cinq cents postes de coordonnateur gérontologique qui avaient une double mission :
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Une coordination institutionnelle pour améliorer les échanges entre les services et équipements d’un même secteur géographique, voire les développer (la fonction s’apparentait alors plus à une fonction d’animation et d’ingénierie) ;
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Une coordination de proximité autour de la personne âgée pour faciliter une meilleure utilisation des aides disponibles en fonction des besoins évalués individuellement (la fonction relevait d’une relation individuelle d’information, de coordination des informations).
La circulaire du 7 avril 1982 instituait aussi des instances locales de coordination gérontologique, dont certaines existent encore aujourd’hui.
Cette fonction de coordination s’est développée ça et la à l’initiative des collectivités publiques, des CCAS, des associations, des acteurs de terrain …
Force est de constater que la coordination reste un sujet difficile, elle ne se décrète pas, du fait de la multiplicité des acteurs en présence, de la grande hétérogénéité des statuts des personnes (libéral, associatif, institutionnel), de la complexité et de la parcellisation des financements. Elle semble pourtant représenter un enjeu important de mise en cohérence, d’efficacité, de qualité de prise en charge.
Le transfert des compétences de l’Etat vers le Département semble pouvoir donner une nouvelle dimension aux CLIC. En effet le territoire d’intervention du clic est un territoire bien identifié cohérent pour les usagers et s’inscrit donc dans la réalité locale d’une intercommunalité.
Ce mémoire nous amènera à réfléchir sur une politique gérontologique locale après avoir mis en évidence les difficultés rencontrées durant ces dernières années.
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