• Une nouvelle  exposition visible jusqu’au 2 mars vient d’être installé salle des voûtes de la maison de la Vallée . Elle est signée Dominique Barbet, jeune luzéenne d’adoption «  car il est bien normal » comme le dira la directrice Eliane Blin ou le maire A Lescoules que « la maison fasse découvrir les talents locaux ». Le titre bien trouvé est  évocateur « L’équilibre dans le déséquilibre ». La peinture est un art  mais c’est aussi une thérapie et on y retrouve la personnalité et les émotions de son auteur.

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    « Je ne pensais pas, lorsque pour la première fois, il y a 11 ans, je me suis appropriée la matière, que j'allais me propulser dans ma propre histoire, exprimer mes émotions, celles qui restent discrètes, que l'on enfouit parfois, et qu'à un moment de ma vie je libère. L'art est la plus pure expression de la vie. Tout est art autour de nous, l'art et la vie sont indissociables, alors la vie m'inspire, et c'est l'amour que je ressens pour la vie, qui est le moteur de mon expression artistique. C'est l'amour qui m'a initié à la peinture hier, et qui me nourrit d'inspiration aujourd'hui.

    Ce sont des êtres chers, des personnes que j'ai rencontré qui m'ont touchées dans mes émotions, des personnes qui m'ont aidées à grandir, le temps qui passe, la nature, les saisons, la matière, la souffrance, car la souffrance aussi m'aide à créer. Dans chacune de mes toiles, il y a une part de ces êtres, il y a une part de vous.

    Cette exposition symbolise une nouvelle étape de ma vie, car le regard que je porte aujourd'hui sur la vie et différent. C'est pourquoi ma peinture l'est aussi. C'est une sorte d'hommage à la vie que je vous dédie. Des limites que je m'étais posées ne sont plus, beaucoup de barrières ont éclaté. On ne peut pas mentir avec l'art, la peinture est la manière la plus rapide de se dévoiler, la plus brute, la plus primitive.

    Je laisse aussi cette empreinte primitive liée à ma maternité. La sombre confusion de formes diffuses, abstraites et de traits interminables, perdus, qui caractérisait mes oeuvres précédentes a laissé place à un trait plus juste, plus posé. Je m'exprime d'une manière plus suggestive, plus intuitive, plus authentique.

    J'ai besoin de donner forme à la vie, de mettre du relief à mes oeuvres, avec des matériaux recyclés ou de la récupération d'objets quotidiens. J'ai besoin d'explorer des techniques, de faire fusionner quelques unes de ces matières, comme pour matérialiser mes émotions, et de fixer des couleurs, de les inscrire à un moment précis, de les lier à une émotion précise.

    Chaque toile représente une part de moi, à un moment de ma vie, mais toujours associée à une énergie précise, à des sentiments précis. A ce moment là, l'inspiration est une toute petite bise, comme un souffle très léger qui parcourt l'air et qui m'effleure. »


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  • Exposition de peinture de Marie de Caunes,
    à la Maison de la Vallée, à Luz St Sauveur du 11 au 26 avril
    Vernissage le 11 avril à 18H

    Pinceaux et couleurs se Marie…
    Jeune. Paloise. Trisomique. Marie de Caunes a du rêve au bout du pinceau et elle le donne à voir avec l’aide de la Maison de la Vallée de Luz St sauveur du 11au 26 avril. Parce que le talent ne fait pas de différence : couleurs, perspectives, courbes, et traits géométriques, l’imaginaire se mêlent à la matière, et nous emportent au fil des toiles vers une autre réalité. Douce et insaisissable.
    Ses tableaux racontent une histoire quel que soit son abstraction : histoire de son rapport avec les autres objets, avec le spectateur, et sa propre histoire particulière entre les éléments le constituant : forme, couleur, matière, frontière….
    L'examen d'une oeuvre de Marie le montre bien : si l'on est immédiatement conquis par son talent de coloriste: teintes vives qui ne sont jamais criardes ni agressives, on perçoit presque en même temps mais de façon plus ou moins consciente la sûreté de la structure. Le dessin est bien là, sous jacent mais présent. Les plans s'enchaînent avec régularité et donnent à la toile sa profondeur et son unité.
    Vivacité et justesse de la couleur, modernisme de la mise en page, nervosité et vibrations, tout dans cette peinture respire la jeunesse à pleins poumons. Et cela sans aucune compromission. Marie n'est pas de ces Dr Faust qui ont vendu leur âme à un quelconque Méphisto en échange d'un élixir de jouvence. La jeunesse chez Marie est innée et elle la projettera sur ses toiles jusqu'à la dernière.
    Cette exposition est l’aboutissement de trois années de travail passée à l’atelier du peintre Didier Goguilly à Pau. Cet artiste l’accompagne et lui permet d’expérimenter la matière, la lumière et les formes. Généreux, il consacre du temps à Marie et comprend sa peinture. Il l’écoute, apprécie son travail, la nourrit de référence artistique et lui apprend les techniques nécessaires pour qu’elle puisse s’exprimer au travers de ce médium…
    Que l’importance soit dans ton regard et non dans la chose regardée. (Andre Gide)
    Marie immerge ses pinceaux dans son âme, ses veines, sa joie de vivre et sur la toile se retranscrit une émotion fugace, un instant de divagation privilégié, de fantaisie...


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  • Quand les Gorges dégorgent !

    La route des Gorges de Luz sera fermée pour travaux toutes  les nuits de 23 heures à 5 heures du  matin pendant 2 mois. Elle restera ouverte les vendredis et samedis soir afin de laisser l’accès aux touristes 

    D’énormes blocs de rocher, en suspension depuis la nuit des temps, se décrochent des flancs de la gorge pour venir atterrir sur la route D 921. C’est en fait des successions de  chutes de pierres  de taille assez conséquente  qui obstruent régulièrement la route. La sécurité doit être assurée. Le col du Tourmalet étant fermé pour tout l’hiver, les vallées de Luz, Barèges et Gavarnie sont régulièrement coupées du monde… du moins par la route.

    Un peu d’histoire

    Avant la création de la route actuelle dans le courant du XVIIIème siècle, c’est par un chemin situé au-dessus des gorges que se faisaient les échanges entre Soulom et Chez. Pas de voiture : tout à pied et au mieux avec un âne ou un mulet. Ce chemin permettait encore une activité au début du XXème siècle. Le pastoralisme était encore vivant sur ces terrains aujourd’hui délaissés et ensauvagés compte tenu des difficultés d’accès. Le chemin n’est même plus visible après avoir vu des générations de Toy y passer durant des siècles. Beaucoup de choses se sont passées au cours des deux derniers siècles : exploitation minière, les calèches, le tramway du PCL, le Pont de <st1:personname productid="la Reine Hortense" w:st="on">la Reine Hortense</st1:personname>, les voitures, les bus, etc… et évidemment, la route a pris de l’importance

     Des travaux ont  été réalisés en début d’été et, dans les années 50, deux protections contre les avalanches ont été construites. Des paravalanches ? Surtout des protections contre les chutes de pierre afin de sécuriser la route alors que celle-ci était encore nationale. Aujourd’hui, départementalisée, c’est au Conseil Général d’en assurer l’entretien. Jacques Béhague Conseiller Général du Canton apporte quelques éléments :

    « Le dossier des gorges de Luz fait partie de mes priorités, la complexité des responsabilités a été un frein à une solution rapide. Les récentes chutes ont précipité les choses et les mise en demeure du Préfet, de <st1:personname productid="la CSVB" w:st="on">la CSVB</st1:personname> ont permis de réunir les différents acteurs de ce dossier. Les travaux qui débutent vont porter sur les zones 6 et 7 défini par le rapport SAGE commandé par le Conseil Général. Cette zone situé au dessus du tunnel va être traitée par des travaux de purges, par la mise en place de filets plaqués , la pose de filets captifs et une solution innovante : pose d’une casquette qui aura un effet tremplin au dessus de la route d’une largeur de <st1:metricconverter productid="7 m│tres" w:st="on">7 mètres</st1:metricconverter>. Les travaux sont confiés à la société HC Pyrénées de Soulon. Après les travaux de stabilisation engagés à l’entrée sud du tunnel, le dossier des Gorges est réellement entré dans sa phase active. Le Conseil général financera cette opération à 75% avec <st1:personname productid="la RTM" w:st="on">la RTM</st1:personname> qui sera maître d’œuvre, nous comptons sur l’Etat pour un complément de subvention. La réflexion se poursuit sur toutes les zones sensibles de l’entrée des gorges jusqu’à Gavarnie »   


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  • Résultat des courses Fêtes du Ski samedi 4 et dimanche 5 avril à Luz Ardiden

    Championne classement général des deux journées : Flora Blin

    Classement Garçon Toy Pouce


    1 Pol Enzo(Piau)
    2 Renard William( Piau)
    3 Aguiard Arnaud( AS Baretous)

    Classement filles Toy Pouce


    1 Blin Flora (Piau)
    2 Santal Pyrene (Gourette)
    3 Navarret Sidonie(Gourette)

    Classement Garçon 2009 Pattes


    1 Orecchioni Diego ( Piau)
    2 Latapie Nathan (Ski Toy)
    3 Le cor Mathis (La Mongie)

    Classement Filles 2009 Pattes

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    1 Flora Blin( Piau)
    2 Lea Gasset (La mongie)
    3 Santal Pyrene( Gourette)


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    La fédération française montagne et escalade  et la fédération française de spéléologie  et cayonning ont  choisit Gédre pour leur  1er  rassemblement Pyrénéen . Gèdre est une excellente base pour la montagne car a  proximité se trouve des canyons très fréquentés l’été mais  beaucoup moins l ‘hiver  Pas loin non plus des cascades de glace à Gavarnie ou vers Troumouse. Manque sans doute les grottes bien qu’il y en ait vers le Taillon mais invisible en cette saison. Le village a donc été le temps d’un week end la capitale du Pyrénéisme.

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    Ce rassemblement qui s’est bien déroulé, avec du soleil, a connu un beau succès avec plus d’une centaine de participants. Chez les montagnards, pas trop de palabres. Le but de ce week end était de faire connaître et essayer  les activités hivernales : cayonning, cascades de glace  mais aussi raquettes ou ski de rando qui sont les moyens de s’y rendre. Le dimanche, certains ont pu s’initier mais vers St Pé à la speléo, activité  quelques peu "souterraine" car elle n’est pas très connue malgré la richesse du département en la matière. La spéleo est aussi un domaine ou il reste toujours à découvrir. Un mot d’ordre cependant,  la sécurité  chaque groupe devait obligatoirement  passer à l’atelier  animé par les CRS de Gavarnie. Quelques stands de matériels étaient également présents. La convivialité n’a toutefois pas été oubliée avec un pot de l’amitié le samedi soir et un repas commun.

    Ce1er rassemblement se voulait différent de ce qui se fait déjà dans Alpes en été. Bien accueilli à Gèdre, l’expérience   devrait    être reconduite l’année prochaine.


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