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  • FOG vivement critiqué sur Internet après "Des Paroles et Des Actes"

    Le HuffPost  |  Par Publication: 13/04/2012

    "Je vais en prendre plein la gueule demain sur Internet", s'est inquiété Franz-Olivier Giesbert à la fin de sa prestation dans Des Paroles et des Actes jeudi 12 avril. Pas besoin d'attendre le lendemain, le lynchage a eu lieu le soir même. Les internautes qui commentaient l'émission en direct sur les réseaux sociaux n'ont pas raté le directeur du Point.

    Chargé d'analyser les deux dernières émissions aux côtés d'Hélène Jouan, sa consœur de France Inter, FOG s'est offert une leçon de morale de dix minutes, sans argumenter les critiques faites à chacun des candidats.

    L'éditorialiste a particulièrement appuyé ses tirades contre les "petits candidats (…) qu'on aurait pu nous épargner".

    Eva Joly? "C'est l'erreur de casting absolu. On ne comprend rien de ce qu'elle dit... d'ailleurs tout le monde s'en fout!", s'est-il écrié.

    Nathalie Arthaud? "C'est Les Bronzés font de l'économie". Jacques Cheminade? "Il sera mieux en première partie de Nicolas Cateloup ou de Laurent Gerra."

    Et que dire du candidat du NPA, Philippe Poutou applaudi après sa prestation de la veille dans l'émission? "C'est un type extrêmement sympathique, totalement baba cool, j'ai plein de copains comme ça d'ailleurs on passe de bonnes soirées! On bouffe des sardines à Marseille, on rigole bien."

    Hollande cet "écureuil", cette "poêle en téflon"

    FOG s'est ensuite illustré en mimant un planeur puis un écureuil pour donner son point de vue sur la campagne de François Hollande. Le candidat du PS c'est aussi "une poêle en téflon", "rien n'accroche", commente le directeur du Point.

    Quant à Nicolas Sarkozy, "il était bon", a jugé FOG. Il a capté l'électorat du Front national et maintenant il amorce la campagne de second tour". En comparaison avec la campagne de 2007, Franz-Olivier Giesbert a aussi vu un « personnage modeste ».

    Un lynchage en direct

    Les dix minutes de plateau de Franz-Olivier Giesbert auront été les plus commentées de ce dernier volet de Des Paroles et Des Actes. Sur Twitter, le mot clé FOG a d'ailleurs fait partie des sujets les plus discutés à l'échelle mondiale.

    Si certains se sont bien amusés devant "le spectacle  FOG", la tendance générale des messages de jeudi est négative, très négative.

    La séance de bashing s'est d'ailleurs répercutée sur la page Wikipedia de l'éditorialiste. Avant même la fin de l'émission, plusieurs modifications ont été apportées à sa biographie, comme en témoignent les captures d'écran ci-dessous.

    Franz-Olivier Giesbert a donc été lucide, ces réactions ressemblent bien à la définition du "je vais en prendre plein la gueule sur Internet."


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  • MORIGNY

    Selon la règle, un seul parrainage a été tiré au sort sur le Canton de Luz, il s'agit de celui de Jean Daniel Morigny, Maire d'Esquièze Sere... pour Philippe Poutou

    Retrouvez l'ensemble des parrainages tirés au sort pour le département : ici

     

     

    Parrainages : règle des 500 signatures

    Un système de filtrage décidé dès le début de la Ve République

     

    Lorsque De Gaulle décide d'instaurer l'élection présidentielle au suffrage universel en 1962, la question d'une pré-sélection des candidats est évoquée. L'objectif est d'écarter toute candidature fantaisiste et d'éviter de se retrouver avec une centaine de candidatures. Une règle simple a donc été instaurée : pour pouvoir se présenter, un candidat devait obtenir 100 signatures d'élus. Entre 1965 et 1974, le nombre de candidats n'a cessé d'augmenter : 6 en 1965, 7 en 1969, 12 en 1974.

    De 100 à 500 signatures en 1976

    Face aux risques d'une augmentation constante des candidatures, une réforme des parrainages a été entreprise en 1976. Désormais, pour pouvoir se présenter, un candidat devait réunir non plus 100, mais 500 signatures d'élus provenant d'au moins 30 départements différents (50 signatures maximum par département). Cette réforme fut fatale à Jean-Marie Le Pen à l'élection suivante. Candidat d'extrême droite en 1974, il n'a pu se présenter en 1981, faute d'avoir réuni les 500 parrainages.

    Qui peut signer ?

    Seuls les élus peuvent apporter leur soutien à une candidature, c'est-à-dire les maires (il y a 36 000 communes en France), mais aussi les députés, les sénateurs, les parlementaires européens, les conseillers régionaux et généraux ainsi que des membres de l'Assemblée corse et des Assemblées d'outre-mer.
    Au total, il y a donc potentiellement plus de 47 000 élus qui peuvent signer. D'un point de vue statistique, avec le nombre d'élus et la règle géographique des parrainages, il ne peut y avoir théoriquement que 80 candidats. Mais ce chiffre est purement théorique puisque la plupart des élus refusent d'apporter leur soutien à un quelconque candidat.

    Les délais de collecte et le soutien financier de l'Etat

    Les élus disposent de 3 semaines pour collecter les 500 parrainages. En réalité, certains candidats entament la collecte presqu'un an avant l'élection pour recueillir des promesses de signatures. En 2007, ce délai a été rallongé à un mois. C'est le conseil constitutionnel qui doit s'assurer de la validé des 500 signatures.
    Les noms des 500 signataires sont rendus publics et publiés au Journal officiel. Dès cette publication, la campagne débute officiellement. Lorsqu'un candidat a recueilli plus de 500 signatures, les 500 noms rendus publics sont choisis par tirage au sort.
    Celui qui obtient les 500 parrainages devient officiellement candidat à l'élection présidentielle et reçoit de la part de l'Etat une avance de 153 000 euros pour sa campagne électorale.

    Un système à bout de souffle

    Si la règle des 500 signatures a permis de limiter le nombre de candidatures (9 en 1988, et 9 en 1995), les élections présidentielles de 2002 ont constitué un record avec 16 candidats officiels. Ce système destiné à limiter le nombre de prétendants a donc ses limites.
    Par ailleurs, pour éviter une multitude de candidatures, les grands partis font pression sur les élus pour qu'ils n'accordent par leurs parrainages aux petits candidats. Puisque les noms des signataires sont rendus publics, les maires craignent soit des sanctions de leurs électeurs lors des prochaines élections municipales pour avoir soutenu un candidat, soit des pressions de la part des grands partis qui détiennent souvent le pouvoir exécutif dans les régions ou dans les départements. Un chantage peut donc être fait : si un maire accorde un parrainage à un petit candidat, on peut en représailles lui retirer les subventions. Par conséquent, les "petits candidats" rencontrent des difficultés pour obtenir les 500 signatures. Ces difficultés peuvent concerner des candidats qui recueillent pourtant des millions de voix lors de ces élections.

    Ce système a donc des effets paradoxaux : il limite de moins en moins le nombre de candidats (l'élection de 2002 ayant constitué un record avec 16 candidats) et dans le même temps, des candidats représentant des millions d'électeurs risquent de ne plus pouvoir se présenter en raison des réticences de plus en plus grandes des élus à accorder leurs parrainages.


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