• Un étrange bonhomme rouge

    Quoi de plus mystérieux et impressionnant que ce très vieux bonhomme avec une superbe barbe blanche, tout habillé de rouge, qui descend par la cheminée pour vous couvrir de cadeaux ?

    Le mythe de l’amour gratuit

    Vous vous demandez peut-être aujourd’hui s’il sera bon d’entretenir votre enfant dans la croyance d’une légende faisant vivre un bonhomme qui en fait n’existe pas. A notre époque, où l’on ne dit plus que les bébés naissent dans les choux, où l’on parle déjà vrai aux nouveaux-nés, n’est-ce pas un mensonge que d’entretenir la croyance du Père Noël ? Je peux vous rassurer : le Père Noël est véridique, il s’adresse à l’imaginaire de votre enfant dans ce qu’il a d’universel et d’éternel, il lui est totalement indispensable.

    Le Père Noël existe

    Il est le symbole de la générosité gratuite. Les êtres humains, grands et petits, ont besoin pour grandir avec optimisme de savoir que, dans la vie, de belles surprises peuvent arriver. Lorsque plus grand, vers l’âge de 6 ans, votre enfant pourra comprendre le sens du mot générosité, vous pourrez alors lui expliquer : ce que l’on a appelé le Père Noël, c’est cette notion de générosité. Ainsi le bonhomme rouge rend-il un immense service à l’équilibre psychique de votre enfant, il lui permettra d’affronter les épreuves de la vie avec l’idée que l’on peut penser à nous et nous donner son cœur par pur plaisir.

    Identifiez le donateur

    Même lorsqu’ils « croient encore au Père Noël », les enfants sont régulièrement mis au courant de la provenance familiale de leurs cadeaux. Ainsi se créent des liens entre ceux qui donnent et ceux qui les reçoivent. Dire aux enfants l’identité des personnes qui leur offrent des cadeaux (« c’est le Père Noël de Mamie… ») permet de renforcer l’intensité des liens tissés entre les membres de la famille.

    Article issu de Mon bébé joue bien, éditions Jacob-Duvernet, 2005 (2ème édition), p. 95-96.


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  • p1080324Au départ, sans rien enlever au charme ni au talent de la chansonnière, je trouvais que le ton était triste...et puis j'ai écouté les 5 oies chargées de rapporter et qui ont utulisé 43 fois le mot "peur"... puis le modérateur nous a parlé de tout ces mots en "T" (liberté, dignité...etc) jusqu'à ce que deux clowns viennent nous parler de joyeuseT de bonheureT... et puis quelques soignants ont exprimé la dureT de leur métier. Alors ma question est : qu'est ce qui est le plus difficile vieillir ou accompagner le vieillissement? Puisque là est bien la question : la relation que nous avons, nous professionnels, avec les gens que nous accompagnons...

     

    7 DROITSAprès avoir mangé, nous avons écouter se succéder, philosophe, antropologue medecin et sociologue... . La médecine a exprimé son savoir faire et sa bonne conscience par une explication de texte. L'explication des textes est plus convaincante que l'application.... La médecine savait bien avant la loi Léonetti ce qu'elle était capable de faire ou de ne pas faire... La médecine à toujours su prolonger la vie, mais n' a jamais encore prolongé la jeunesse. Le philosophe a preféré imager le super pouvoir de tuer pour nous dire combien il était difficile d'accompagner voire de choisir la fin de vie...

    Sur tout ce que l'on a écouté, il est intéressant de faire la synthèse.

    Je retiendrais l'indignation de Myriam : "je ne supporte pas qu'on en parle comme des petit vieux". J'irais même plus loin que Myriam, même la notion de personne âgés est péjorative : le mot personne pouvant désigner qu'on a cessé d' y voir quelqu'un . Et c'est là pour moi la base de l'Ethique...

    C'est une notion simple et très importante car ce n'est parce que leur apparence ne satisfait plus aux critères sociaux habituels, ce n'est pas parce que la peau, la posture du corps, la position sociale et l’énergie sont sortis des normes, parce que les facultés intellectuelles ne sont plus ce qu’elles étaient que ça leur enlève leur statut d'individu.

    Des soignantes l'ont exprimé en faisant référence à une émission télé, ce sont elles qui voient "quelqu’un" ce sont elles qui vivent au coeur de ces hommes et femmes de grand âge, elle ne se contentent pas de voir "une personne âgée"

    Chacun pensera qu’il faut respecter ces hommes et ces femmes et s’en occuper dignement et chacun le pense de façon sincère. Mais qu’en est-il en réalité? (il ne s'agit pas de dire que tel ou tel professionnel fait pas bien son travail ou de remettre en cause nos pratiques..il s'agit bien de mener une reflexion, synthèse d'un journée d'étude et de 3 mois de questionnement...)

    400_F_4095208_Y3VIprmbwkFleYgXPJTatfw8kiZ0kog9[1].jpgUn des intervenants faisait remarquer qu’il est difficile de se mettre à la place de ces personnes malades, grabataires, parfois démentes…et que de ce fait il est difficile de les comprendre. En effet il est impossible de se mettre à leur place. Et c’est là notre problème en communication: pour comprendre les autres nous essayons toujours de nous mettre à leur place. Or nous mettre à la place de quelqu’un (même d’un jeune) revient à ne contempler que notre propre imaginaire et à rester aveugle à autrui

    Je partage tout à fait ce point de vue sur le fait que nous ne pourrons jamais comprendre les vieillards des maisons de retraite en essayant de nous mettre à leur place.

    Par contre nous y parviendrons en nous ouvrant à eux, en cessant d’essayer de nous mettre à leur place. Nous y parviendrons le jour où nous saurons être attentifs à quelqu’un au-delà de son apparence physique ou intellectuelle; le jour où l’individu comptera plus à nos yeux que son discours (et que le nôtre).

    normal_2%282%29[1].jpgNous y parviendrons le jour où nous saurons être distincts de lui sans en être distants. Le jour où nous saurons être chaleureux sans être dans l’affectivité.

    Nous pourrons le comprendre le jour où nous saurons mieux entendre que dire; le jour où nous entendrons avec plus que nos oreilles; le jour où le coeur (pas l’affectivité, qui elle rend aveugle) affinera notre perception de l'autre.

    Nous commencerons alors à savoir de quoi nous parlons quand nous parlons de dignité, d’autonomie, de syndrome de glissement, de démence, de réhabilitation de la raison etc….

    Quand nous parlons de projets de vie , il faut vraiment rentrer dans le projet de vie. Pour parler de vie il est essentiel de considérer l’humain dans la globalité de son existence. Cela ne peut bien-sûr se résumer à des évaluations physiologiques ou psychologiques (même si celles-ci sont utiles).

    Mettre plus de vie, c’est d’abord entendre, valider les ressentis des hommes et des femmes âgés. C’est entendre leur histoire, car ils sont aussi constitués de tout ce qu’ils ont été au cours de leur vie et de ce dont ils sont issus. Ils sont aussi tout ce qui anime leur présent… même parfois leur vie amoureuse. La vie, c’est naturellement la famille présente, les petits enfants et arrières petits enfants. Ce sont aussi toutes ces histoires de famille non résolues.

    La distance doit être prise avec l'histoire de la personne, mais surtout pas avec la personne elle-même. Le but n’est pas de se protéger mais de s’ouvrir.

    Ce n’est pas d’avoir plus d’énergie, mais plutôt de moins se mettre en lutte contre l’énergie du patient. C’est de mieux faire équipe avec lui. C’est de mieux s’appuyer sur ses ressources plutôt que de s’acharner à développer les nôtres. Il s’agit de développer une affirmation de soi sans effort et dans un grand respect d’autrui. Toutes ces nuances permettent de développer une grande qualité de l'aide et de vraiment humaniser les soins. Sans cela l'humanisation tant évoquée n'est qu'un vain mot.

    3.jpgVoila un peu ce que j'ai retenu. C'est important que nous puissions ensemble se poser ses questions et nous ne pouvons que féliciter l'initiative et l'organisation de cette journée.

    Pour conclure je reviendrais sur les oies en formation.. Il est de bon discours et c'etait le but de cette manifestation de parler de notre relation profesionnelle avec nos résidents. Ne serait il pas judicieux de rèflechir à la relation que nous avons entre nous ? Ne serais ce pas plus facile d'accompagner notre résident si déja entre nous, entre collègues, quelle que soit notre compétence, notre hiérarchie nous nous appliquions à nous même ce que nous voulons pour nos aînes? le respect, la dignité, l'écoute où chacun à son role propre et noble.. ... même si le travail est dur, même si le salaire ne sera jamais à la hauteur, même si au dela de notre vie professionnennelle, nous avons chacun une vie privée, nous avons cette chance de travailler en partageant des valeurs, en vivant chaque jours (35 heures par semaine) des véritables relations humaines.

    Nos sourires ne sont pas niais, ni moqueurs ils sont contemplatifs d'un bonheur qu'on gagnerait à partager.


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  • LA DANSE DE NOEL

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