• Info station

    Quand on a le génie des neiges, la saison du ski n’en finit plus… Quel bonheur, du 30 mars au 13 avril, profitez du ski à Luz de 9h à 15h pour seulement 22€ la journée. Jusqu’en avril c’est Pluz de Ski à Luz. Et avec la carte N’PY c’est seulement 19 € la journée !<o:p></o:p>


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  • Ce vendredi 13 mars, chance ou malchance, deux ours (Justin et Christian) se sont introduit à la maison de retraite les Ramondias. Les émetteurs permettant de les localiser s’appelaient Alain et Josiane. Vous l’aurez compris il s’agissait d’une mise en scène de la chasse à l’ours organisé dans le cadre du projet intergénération sur le thème de l’environnement entre la maison de retraite et l’école maternelle de Luz St Sauveur.

    Depuis des siècles l’ours a toujours fait parler de lui soit comme danger pour l’environnement soit comme « doudou » c’est pourquoi disent Josyane et Alain « nous ne pouvions pas passer à coté de cette tradition carnavalesque de la chasse à l’ours. »

    Cette tradition avait lieu dans de nombreux village de la Vallée. M. Armary un résident participant raconte : « la chasse à l’ours se faisait le jeudi avant le mardi gras, jamais pendant le carême, c’était une occasion pour les amis de se retrouver pour festoyer, c’était une fête religieuse. Le « labaylo » passait dans chaque maison avec l’ours en le faisant danser puis il racontait sa vie et celle de l’animal. Il récitait ensuite des prières appellant le pouvoir bénéfique de l’ours sur la Maison. »

    Quand le chasseur tire sur l’ours le labaylo se lamente et se dispute avec le chasseur. C’est alors qu’intervient le médecin pour soigner l’ours blessé. L’ours guéri se relève et se remet à danser. Les bergers et les bergères se mettent alors à quémander des récompenses pour l’ours.

    C’est les enfants qui ont présenté leur interprétation en premier. Madame Audibert disait « les enfants ont préparé avec beaucoup de sérieux et connaissaient bien leur scénario : ils ont pensé à finir par le pelle ours tandis que nous nous l’avons remis sur pied pour le faire danser ». Alain Courade directeur de l’école envisage de les refaire jouer à la kermesse de fin d’année. Monsieur Houdin qui jouait l’ours pour l’équipe des Ramondias a eu très chaud dans son costume tandis que Mme Bodin qui n’avait jamais entendu parlé de cette tradition dit avoir eu beaucoup de plaisir a participer. Monsieur Castagné, qui lui avait déjà participé à cette tradition, s’est fait un plaisir d’interpréter le « labaylo »  en patois.  Très belle journée encore qui s’est clôturée par un goûter pour lequel les cuisiniers de la maison de retraite avaient préparé des biscuits en forme de tête et de pattes d’ours.


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  • Un devoir de Mémoire au collège de Luz

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    Monsieur Matha, principal du collège de Luz St Sauveur a reçu l’association des Amis de la Fondation de la Mémoire de la Déportation pour une leçon d’histoire, un devoir de mémoire

    Une exposition d’une quarantaine de panneaux  a été installée pour que les élèves prennent conscience des horreurs de cette période. Jean VIEU et Janine Marquant ont présenté un film où trois anciens déportés racontent leurs douloureuses expériences : Michel Aznar, un réfugié républicain espagnol  qui repris les armes au coté des troupes françaises avant d’être fait prisonnier, Alexandre Laprave et Renée Sarrelabout qui furent dénoncé pour avoir aidé de nombreux résistants  en leur fournissant des faux papiers. Des témoignages très émouvants !

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    Il y 64 ans, c’était la libération des camps de la morts. 160 000 français y furent internés  parmi des milliers d’autres et plus de la moitié y sont morts,  victimes de la faim, de la soif,  des brimades, des tortures.  Un grand nombre était juif ou encore Tziganes. Ceux qui revinrent le doivent au courage mais aussi à la solidarité qui existait dans les camps  où il y avait aussi de la résistance. Les survivants  passèrent longtemps sous silence cette période douloureuse pour eux  et disparaissent petit à petit avec l’âge.  Pour ne pas oublier  afin d’éviter que de tels faits se reproduisent l’association des amis de la fondation de la mémoire de la déportation mène un travail de mémoire dans les collèges. 


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    Dans le cadre du projet intergénération entre l’école maternelle de Luz St Sauveur et <st1:personname productid="la Maison" w:st="on">la Maison</st1:personname> de retraite les Ramondias c’est une journée ski qui avait été organisée en collaboration avec la station de Ski de Luz Ardiden. Une journée ensoleillée qui n’a pu que ravir tous les participants. Cinq résidents ont pu profité d’une descente en fauteuil handisport encadré par M. Granjon. Toute l’équipe de la station et notamment Christian Marque a su montrer une remarquable disponibilité pour rendre cette journée inoubliable.  Félicitation aux enfants qui ont fait preuve d’une vrai discipline pour suivre les descentes des  aînés.

    M. Anclade, 89 ans « ce n’était pas ma première puisque j’avais déjà participé l’année dernière, mais cette fois ci c’était encore mieux, je n’ai pas eu d’appréhension et j’ai été beaucoup plus vite, il y avait beaucoup plus de neige et je prenais beaucoup de plaisir à écouter les enfants nous encourager. Merci à tous ceux qui nous permettent de vivre de tel moment.

    M Houdin : J’ai pris des couleurs, le temps était magnifique je crois qu’on a dépassé les <st1:metricconverter productid="120 km/h" w:st="on">120 km/h</st1:metricconverter>

      


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  • Petit salon littéraire<o:p></o:p>

    La Maison de la Vallée proposait jeudi dernier le petit salon littéraire animé par le comédien Marc FAUROUX. Ce petit salon permet à chacun de faire le plein de pistes lectures. C’est aussi un lieu d’échanges autour d’un verre de jus de fruit permettant de communiquer ses coups de coeur.

    Le liseur, Marc FAUROUX est comédien et metteur en scène. Sa compagnie Paradis éprouvette met régulièrement «le livre en scène». Sa passion pour la littérature l’a conduit à participer au jury, en 2007, du prix du Livre Inter. Il partage volontiers son goût pour les mots et la littérature actuelle avec simplicité et bonne humeur !

    <st1:metricconverter productid="3 livres" w:st="on">3 livres</st1:metricconverter> ont été présentés. Les deux premiers ont été proposés par Eliane Blin programmatrice du salon et le 3ème est le coup de cœur du liseur. Les extraits lu, choisis et commentés par Marc Fauroux ont séduit les participants

    3 Livres : extraits choisis, lu et commenté par Marc Fauroux<o:p></o:p>

    Un peuple en petit d'Olivier Rohe (éd. Gallimard)
    Bochum (386 499 habitants en 2005) est une ville d'Allemagne dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie au sein d'une vaste bassin houiller (merci Wikipédia). Bochum, la ville et ses incontournables écoles de théâtre est certainement le personnage 1 du roman d’Olivier ROHE « Un peuple en petit ». Car le « personnage 2 » est un voisin de pallier (sorti de la vie mode d’emploi de Perec ?) Économiquement, Bochum a connu la crise de l'industrie charbonnière dès les années 1950. Elle a entrepris une reconversion notamment avec l'implantation d'une grande usine automobile d'Opel, créée en 1962. Mais l’auteur a choisi la période 79-89 comme toile de fond ou peut-être comme personnage à part entière. On est loin de l’auto-fiction qui intéressa l’auteur un temps. La forme est déstructurée, les scènes courtes. L’enfant qui traverse le roman vit lui, dans une guerre sans nom. Mais c’est à personnage 2 que je me suis attaché. Cet homme en mal de mots. Il ne trouve jamais le bon. Se trompe. Doute. Plus que jamais, je me dis que cet étrange livre aura autant de lectures qu’il aura de lecteurs. Certains j’imagine seront agacés par les codes volontairement perturbés par Olivier Rohe. D’autres disent déjà qu’il un faiseur, tandis que Télérama se pâme. Que me restera-il de cette lecture. Finalement beaucoup d’interrogations bien au-delà du plaisir… C’est bien, non ?

     La promenade des Russes de Véronique Olmi (éd. Grasset)
    Plaisir amusé du florilège qui présente des auteurs aussi différents que ROHE et OLMI !
    Là nous sommes à présent dans une littérature « attendrissante ». Ca peut paraître dur pour Olmi mais pourtant, je m’en rends compte au fil des rencontres avec les lecteurs, le besoin est grand de décaler sans cesse les styles, genres et écritures pour continuer à se laisser surprendre par des personnalités différentes ! Ici l’auteur, qui écrit également du théâtre, offre une maîtrise de « la formule » qui fait mouche : .« Qu'est-ce qu'elle voit dans ses cartes, puisqu'elle n'a pas d'avenir et qu'elle n'a jamais gagné une réussite sans tricher ? ». L’ensemble est très plaisant à lire.
    Résumé de l’éditeur : L'héroïne de ce roman est une très jeune fille, Sonia, qui vit à Nice avec sa grand-mère russe. Comme toutes les « babouchkas » de la Côte d'Azur (lieu d'exil favori des Russes blancs après la Révolution d'octobre), celle-ci se partage entre samovars, rêveries et nostalgie du paradis perdu. De fait, la petite Sonia ne sait pas vraiment à quel monde elle appartient : celui de sa réalité quotidienne, avec une mer trop bleue et les commerçants de la vieille ville ? Ou celui de ses songes, orchestrés par sa babouchka, avec ses neiges étincelantes et ses fastes tsaristes ? Prudente, elle s'est donc réfugiée dans un imaginaire très personnalisé où l'on retrouve les héroïnes romanesques de Daphné du Maurier et le Mystère Anastasia - cette jeune princesse qui, dit-on, échappa au massacre de la famille impériale…
    On suit ainsi son éducation sentimentale et morale entre deux mondes distincts. Il y a là le pittoresque du midi et le tourment slave ; des odeurs mêlées d'ail et de thé ; des douleurs causées par une mère absente et des remèdes imaginés par une grand-mère qui, pour survivre, adore (se) mentir à elle-même et aux autres…
    Roman de ton, d'atmosphère et de sensation, variation sur le thème de la vérité, de l'histoire, des sentiments, La promenade des Russes est porté avec grâce par la prose ironique et douce de Véronique Olmi qui ruse habilement avec sa propre biographie.
    Extrait : « La vérité est ailleurs. La vérité est en face de moi. Mais pas dans le magazine avec Ingrid Bergman. Pas dans les cartes. La vérité est dans la tête de ma grand-mère. Elle ne l'a jamais dite à personne. Même aux journaux. Même aux présidents. Elle se croit encore en danger, elle se livre à mi-mots, elle balance des demi-vérités, persuadée que Iouri Andropov lit par-dessus son épaule, aussi personne prend la peine de glisser des félicitations dans l'enveloppe réponse. C'est pas grave. Je suis en première ligne. Et j'attends. Si j'ai une utilité sur cette terre où je suis arrivée terriblement en retard, c'est sûrement celle-là : attendre que la vérité éclate. Que ma grand-mère me fasse confiance. »
    Véronique Olmi a publié plusieurs romans (Bord de mer, Numéro Six, Un si bel avenir, La pluie ne change rien au désir, Sa passion) et des pièces de théâtre (de Chaos debout au Jardin des apparences ou, plus récemment, Mathilde et Je nous aime beaucoup) qui sont jouées partout en Europe.
    Je conseille en particulier la lecture de NUMÉRO SIX, un texte fort.

     Renaissance italienne d'Éric Laurrent (éd.Minuit)
    Laurrent le magnifique ?
    « De retour de Florence, où j’étais allé passer une dizaine de jours pour oublier Clara Stern, je ne pouvais imaginer que le destin me ramènerait en Toscane quelque neuf mois plus tard - et encore moins que j’y trouverais l’amour. » (Extrait)

    Ici on baigne dans un luxe que l’on souhaiterait partagé par le lus grand nombre. Il n’en est rien. Le protagoniste du nouveau livre d’Éric Laurrent ne semble pas touché par la crise ! Juste une crise d’identité amoureuse. Il part à la recherche d’une femme en rencontre une autre… Bref ce n’est pas le scénario qui retient mon attention mais l’écriture assez belle. L’auteur nous fait partager son goût pour la peinture du XIXe (les nus féminins en particulier). On parle ici une langue délicate, on « florentise » un Paris réinventé pour l’occasion. Florence c’est toute la renaissance italienne, les Medicis avec Laurent le Magnifique, Machiavel… et bien d’autres !
    (…) le narrateur décortique sans cesse tant et si bien les choses – les piégeant dans son langage comme pour mieux les immobiliser, puis les analyser comme une araignée décortique les insectes qu’elle prend dans sa toile – qu’il va, jusqu’à la fin, s’y perdre lui-même, risquant de laisser sa « proie » (la jeune femme) disparaître intacte de sa vie. C’est à cela qu’on reconnaît qu’on aurait tort de réduire Eric Laurrent à son langage précieux, à ses mots rares, comme s’il s’agissait d’un érudit qui pontifie. Son alter ego en est tout le contraire : un antihéros qui dresse entre la vie et lui un épais mur de mots, un écran aussi opaque que La Princesse de Clèves (puisque la langue de Renaissance italienne en a parfois la texture, la tournure), ce magnifique et très morbide monument de l’évitement. Comment, alors qu’on aime, sortir de l’envoûtement, de la prison des mots pour s’autoriser le geste, c’est-à-dire la vie ? Il faudra compter sur le personnage féminin pour entrer quasiment par effraction dans le système clos d’un narrateur impuissant à vivre.(…)
    Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles, 18 mars 2008





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