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  • Après les 27 enfants du Bus la semaine dernière, c'est aujourd'hui 3 autres enfants innocents qui perdent la vie à Toulouse.

    Je dédis ces deux poêmes aux mamans de ces enfants :

    A LA MERE DE L'ENFANT MORT
    Victor Hugo 1802-1885.
    .
    Oh! vous aurez trop dit au pauvre petit ange
    Qu'il est d'autres anges là-haut,
    Que rien ne souffre au ciel, que jamais rien n'y change,
    Qu'il est doux d'y rentrer tôt;
    A la mère de l'enfant mort.
    Que le ciel est un dôme aux merveilleux pilastres,
    Une tente aux riches couleurs,
    Un jardin bleu rempli de lys qui sont des astres,
    Et d'étoiles qui sont des fleurs;
    Que c'est un lieu joyeux plus qu'on ne saurait dire,
    Où toujours, se laissant charmer,
    On a les chérubins pour jouer et pour rire,
    Et le bon Dieu pour nous aimer;
    Qu'il est doux d'être un coeur qui brûle comme un cierge,
    Et de vivre, en toute saison,
    Près de l'enfant Jésus et de la Sainte Vierge
    Dans une si belle maison!
    Et puis vous n'aurez pas assez dit, pauvre mère,
    A ce fils si frêle et si doux,
    Que vous étiez à lui dans cette vie amère,
    Mais aussi qu'il était à vous;
    Que, tant qu'on est petit, la mère sur nous veille,
    Mais que plus tard on la défend;
    Et qu'elle aura besoin, quand elle sera vieille,
    D'un homme qui soit son enfant;
    Vous n'aurez point assez dit à cette jeune âme
    Que Dieu veut qu'on reste ici-bas,
    La femme guidant l'homme et l'homme aidant la femme,
    Pour les douleurs et les combats;
    Si bien qu'un jour, ô deuil! irréparable perte!
    Le doux être s'en est allé!... --
    Hélas! vous avez donc laissé la cage ouverte,
    Que votre oiseau s'est envolé!

    JE VOUS EN PRIE

    Rita Moran

    Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter,
    je ne le surmonterai jamais.
    Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux là où il est maintenant,
    il n'est pas ici auprès de moi.

    Je vous en prie ne me dites pas qu'il ne souffre plus,
    je n'ai toujours pas accepté qu'il ait dû souffrir.
    Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens,
    à moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.

    Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir,
    le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
    Je vous en prie, ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années",
    selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?

    Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que l'homme peut supporter.
    Je vous en prie, dites moi simplement que vous êtes désolés.
    Je vous en prie, dites moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
    Je vous en prie, laissez moi simplement parler de mon enfant.

    Je vous en prie, laissez-moi pleurer.


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  • Euphorie théâtrale: JACQUES ET SON MAITRE

    Ca ne vous est jamais arrivé à la sortie d’un théâtre, de vouloir enlacer le metteur en scène qui a réussi à vous redonner foi en la création contemporaine ? C’est ce que Nicolas Briançon mériterait de la part de chaque spectateur.

    Qu’il n’est pas en retour que les applaudissements chauds d’une salle conquise. Mais que le public lui réserve aussi une petite attention supplémentaire pour le remercier de tout le mal qu’il s’est donné à nous faire connaître cette pièce de Milan Kundera, hommage à Denis Diderot.

    Tout d’abord la troupe, digne de Molière, est exceptionnelle. Yves Pignot en premier. Maître aux allures d’ours affectueux, joueur et paternaliste. Nicolas Briançon en serviteur, croyant avoir plus d’esprit que son maître. Nathalie Rousselle en tenancière complice et railleuse.

    Pour cette farce à tiroirs et à rebours, traversée par des sauts dans le passé, la mise en scène est ingénieuse. L’arrivée des comédiens qui bouscule nos petites habitudes de spectateurs ne peut que nous rendre plus attentifs. Ce qui suit est jouissif.

    La tentation est grande de vous en dire plus mais cela gâcherait votre découverte.

    Pour finir, une expérience simple devrait être menée plus souvent pour appréhender la réussite d’une mise en scène.
    Prendre une classe de collégiens plus ou moins motivés en entrant dans le théâtre, suffisamment éloignés de la scène pour pouvoir foutre un peu le boxon.

    Rajoutez-y un Américain installé à Paris depuis 6 ans qui n’a que peu d’expérience théâtrale à la française.

    Verdict : face à Jacques et son maître. Aucun ricanement, ni de commentaires ou de toux forcées côté jeunes. Et votre ami « American in Paris » est aux anges. Au final, il n’y a que quelques subtilités de notre langue qui lui ont échappées.

    Faut-il rajouter d’autres arguments?

    Jacques et son maître
    La Pépinière Théâtre
    7, rue Louis Legrand 75002 PARIS

    Du mardi au samedi à 21h
    Matinée le samedi 16h15


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       La france a perdu mais j'ai aimé ce commentaire

    de Thierry DUSSOTOIR

      " L'équipe de France doit continuer à travailler pour vivre la même joie que l'équipe de Galles"


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