• 08 janvier 2012 site officiel de François Bayrou

    François Bayrou était l'invité de l'émission "On n'est pas couché", sur France 2, samedi 7 janvier.

    Alors que Laurent Ruquier ouvrait cette interview en annonçant qu'elle serait chronométrée, afin de respecter le temps de parole imposé par le CSA, François Bayrou a rappelé que "la responsabilité de la radio et de la télévision, surtout publiques, est le pluralisme". "Certains voudraient ne favoriser que les deux 'gros' candidats et dire 'le reste nous n'en parlons pas', et bien ce soir nous en parlons", a-t-il souligné, très en verve.

    "A nos problèmes, il y a une cause et des solutions !"

    Invité à réagir sur la campagne présidentielle qui commence, le député des Pyrénées-Atlantiques a souligné qu'il n'y aura "qu'un candidat au centre, et un seul, les autres ne se présenteront pas". "On doit toutefois me considérer comme un candidat central plutôt que centriste. Dans centriste, il y a triste. Je défends pour ma part une vision positive de l'avenir", a-t-il jugé.

    "Oui, la dette est apocalyptique et nous allons perdre notre AAA. Toutes les familles voient bien que le pouvoir d'achat s'effondre. A ces problèmes, il y a une cause : on ne produit plus en France. Mais la reconquête de notre production est possible ! L’Allemagne est excédentaire, alors qu'elle a le même coût du travail, la même monnaie que nous. Nous savons faire des satellites, des avions. Si nous savons produire le haut de la pyramide, nous pouvons aussi faire la masse", a poursuivi le candidat à la présidence de la République.

    "Equilibrer le commerce extérieur et le budget du pays"

    "Les citoyens peuvent être acteurs du redressement. Je ne dis pas que nous devons acheter 100% de produits français. Mais il suffit simplement de remplacer 20% de ce que l'on achète à l'étranger par des produits français, pour équilibrer notre commerce extérieur. Le déficit de notre commerce extérieur représente 3 millions de salariés... quand nous avons 3 millions de chômeurs", a analysé François Bayrou.

    Selon lui, "il faut aussi remettre l'équilibre dans le budget du pays. Cela passe par des tranches supplémentaires dans l’impôt sur le revenu". "La TVA sociale en revanche est un débat bâclé. Mettre soudainement 5 points supplémentaires de TVA, ce serait évidemment un effondrement du pouvoir d'achat des salariés, des retraités et des chômeurs, alors même que les classes moyennes sont déjà laminées à cause du modèle des inégalités croissantes", a-t-il plaidé.
     


    "L'Europe doit être celle des peuples !"

    Interrogé sur l'avenir de la construction européenne, François Bayrou a rappelé qu'il n'avait "pas voté le Traité de Nice" et "vivement critiqué le Traité de Lisbonne, car il a été adopté en catimini". "Je défendais le référendum car je pense que ce le peuple a refusé, seul le peuple peut l'accepter sur des bases nouvelles", a-t-il ajouté.

    "Je crois de toutes mes fibres à l'Europe. Je pense qu'elle est une famille de nations qui partagent le même projet de civilisation et de société. Mais l'Europe ne peut fonctionner que si les citoyens ont le pouvoir", a-t-il estimé avec conviction, réaffirmant également son attachement à la monnaie unique : "sortir de l'Euro nous conduirait à verser des larmes de sang".

    "Retrouvons la meilleure éducation du monde"

    Interpellé sur les questions d'éducation par la journaliste Natacha Polony, le député des Pyrénées-Atlantiques a rappelé que "les Français ont connu une époque où l'école française était la meilleure. J'étais ministre de l’Éducation nationale il y a quinze ans, depuis nous avons perdu plus de dix places dans les classements internationaux".

    Très préoccupé par cette situation, François Bayrou s'est voulu pragmatique et pédagogue, énumérant les propositions concrètes : "Repérons et accompagnons dès que possible les enfants en difficulté. Renforçons le soutien pour les élèves au collège. Je trouve scandaleux que des familles aient recours massivement aux cours particuliers, tandis que d'autres n'en ont pas les moyens financiers. Le soutien doit être accessible pour tous, au sein de l'établissement. Je proposerai une bourse aux étudiants pour qu'ils assurent ce rôle".

    Au lycée, "l'année de terminale doit devenir une année de préparation à l'enseignement supérieur. Enfin, nous devons encourager l'expérimentation et analyser ce que font les 5% des enseignants les meilleurs, pour permettre aux autres de faire la même chose", a-t-il conclu, convaincu que la France est capable de retrouver la "meilleure éducation du monde".


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  • Roger et moi avons des métiers et une vie différente…mais depuis sept ans que je le côtois avec nos bons et mauvais mots, je sais le bien que font nos discussions, nos réflexions, nos désaccords...

    Le  petit mot de Roger sur la boite de chocolat m’a interpellé…il parlait de devenir vieux… il dit aussi qu’on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal ... Quand on enseigne depuis 30 ans peut- on garder le même idéal ou doit ont justement s’adapter à l’idéal des enfants que l’on éduque ?

    Notre vie commence par l’enfance et les enfants s'emploient de leur mieux à développer les nouvelles habiletés qui traduisent leur préoccupation de devenir "des grands".  Les adolescents aspirent à faire partie du cercle des adultes.  Le temps ne passe pas assez vite à leurs yeux, tellement ils sont pressés d’être considérés. Certains garçons font tout pour se faire pousser des poils de la barbe !  Mais lorsque sonne l’heure de la vérité et que l’on doit affronter la réalité de la vieillesse, les attitudes changent.

    Etre grand, vieux, commence à s’apparenter à l’usure, à l’incapacité d’être utile, aux problèmes de santé physique et mentale, à la difficulté de s’adapter à l’évolution de la vie, à la retraite, à la mort. Ce que nous appelons le « troisième âge » et le quatrième âge pour les plus de 80 ans, la vieillesse commence à des âges différents selon les milieux, cinquante cinq pour ceux qui sont en  retard de développement, vers soixante ans pour les autres. Elle correspond à une période de la vie où la plupart des personnes sont retirées de la vie active (retraite ou pension) et se caractérise par l’ensemble des phénomènes d'affaiblissement des fonctions physiologiques liés au vieillissement.

    Mais en dehors d’éléments physiologiques, la vieillesse est aussi fonction d’une considération psychologique .   Roger dit : « On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal …»  Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

    rogerJeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que l'espoir propre au sens. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.  Les causes du vieillissement sont multiples : l’usure normale des cellules, les conditions de vie, le rythme du travail, la maladie,… La vieillesse est une réalité qui nous concerne tous. Plus on avance en âge, plus elle s'impose à notre conscience malgré le fait qu'on cherche généralement à l'éviter. Notre corps est souvent le premier à nous lancer des signaux ou avertissements qui deviennent de plus en plus insistants au fil des jours. Ensuite, notre communauté de vie nous force à en prendre conscience, et là, la vieillesse devient incontournable.

    inauguration.jpgPour l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte, la vieillesse est comme une réalité étrangère. Même s’ils apprécient souvent le contact avec les vieux, ils les considèrent comme des personnes vivantes mais à qui il manque des aspects importants de la vie. Pour eux, la vieillesse, c'est pour les grands-parents. Mais, plus les années s'additionnent, plus il devient difficile de ne pas être concerné. On a beau s'occuper à autre chose et s'efforcer de continuer sa vie de la même façon, l'âge est là.

    C'est d'abord la force de nos muscles et notre endurance qui déclinent dans des situations de plus en plus nombreuses et nous forcent à nous rendre à l'évidence. La calvitie prend du terrain, les rides et les cheveux blancs se multiplient et nous renvoient une image moins fière. La jeunesse nous quitte. Et progressivement, notre environnement humain nous rappelle l'écoulement du temps. Nos parents meurent, les enfants nous quittent en se mariant, des gens commencent à nous manifester des égards qui nous inquiètent, nous ne pouvons plus travailler aussi durement… Il n'est plus possible de fermer les yeux : la vieillesse nous guette au prochain tournant.  A partir du moment où on en est rattrapé par l’âge, les réactions commencent peu à peu à ressembler à celles de l’enfance.

    Pendant une grande partie de notre vie, l'âge correspond à un accroissement de nos capacités. Nos limites physiques, intellectuelles, professionnelles et sociales sont continuellement repoussées pendant une quarantaine d'années.

    Mais peu de temps après, c'est le phénomène inverse qui se manifeste. Nos forces commencent lentement à diminuer, nous n'avons plus autant d'endurance et d'énergie qu'auparavant. Insidieusement, nos limites commencent à se faire sentir plus souvent et à rétrécir nos possibilités. C'est physique, mais c'est aussi mental : notre mémoire n'est plus aussi fiable, notre concentration n'est plus aussi facile à soutenir. Notre endurance diminue dans l'effort intellectuel comme dans l'effort physique. Ces diminutions de performance peuvent facilement avoir un effet considérable sur notre confiance et notre estime de nous- mêmes. C'est alors notre personne qu'on considère comme diminuée.ROGEREt les mêmes réalités nous atteignent au plan professionnel et social. Notre environnement professionnel est de plus en plus occupé par des plus jeunes qui y prennent de plus en plus d'importance et de pouvoir. Déjà inquiétés par nos limites plus contraignantes, nous pouvons facilement nous exclure discrètement des groupes les plus intéressants et les plus dynamiques. L'expérience accumulée ne suffit plus tout à fait à compenser pour les nouveautés que les jeunes apportent avec eux.

    En plus de nous forcer à admettre nos limites, le fait de vieillir nous prive de plusieurs plaisirs que nous prenions jusque là pour acquis. La vieillesse nous lèse directement dans la qualité de notre vie.

    Je m’arrête pour ne pas m’égarer davantage mais j’en profite Roger pour te dire merci de m’avoir fait confiance, c’est une preuve de jeunesse ….


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  • Je vous invite à partager ce clip conçu par les jeunes centristes à l'occasion du congrès fondateur de l'Alliance Centriste. Jean ARTHUIS soutient la candidature de François Bayrou parce qu'elle est la plus légitime pour un centre indépendant, pour une autre voix. Je pense qu'Hervé Morin, Corinne Lepage, Christine Boutin et peut être même De Villepin rejoindront François Bayrou.


    Le spot de l'Alliance Centriste par alliancecentriste


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  • Bayrou prend la tête du classement des personnalités politiques

    Le président du MoDem prend la tête du classement des personnalités politiques devant le candidat socialiste François Hollande, selon l'observatoire politique CSA pour Les Echos diffusé jeudi.
    François Bayrou/Image d'archives/2010
    François Bayrou/Image d'archives/2010 © ABACA

    Décidément, François Bayrou a la cote. Le président du MoDem prend la tête du classement des personnalités politiques devant le candidat socialiste François Hollande, selon l'observatoire politique CSA pour Les Echos diffusé jeudi.

    Le leader centriste, qui obtient 51% de bonnes opinions, enregistre une hausse de cinq points et devance François Hollande, qui gagne 2 points (48%). Suivent le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé (45%, -2) et le président du Parti radical Jean-Louis Borloo (44% +4). La présidente du Front national Marine Le Pen est stable (25%), devant l'écologiste Eva Joly (24%, -1). Jean-Pierre Chevènement, candidat MRC à l'Elysée, subit la plus forte baisse du mois (23%, -3). Il se classe en avant-dernière position, devant le centriste Hervé Morin (19%).
     
    Concernant l'exécutif, Nicolas Sarkozy perd 1 point (37%) par rapport au mois de décembre 2011, tandis que François Fillon en gagne un (41%). Une majorité de Français continuent donc de ne pas faire confiance à l'exécutif "pour affronter les principaux problèmes qui se posent au pays " : 60% (+2) pour le président de la République et 54% (-1) pour son Premier ministre.
     
    Ce sondage a été effectué les 3 et 4 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 1.011 personnes âgées de 18 ans et plus.
    Par Laurent Deschamps le 05 janvier 2012 à 22:53

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