• Euphorie théâtrale: JACQUES ET SON MAITRE

    Ca ne vous est jamais arrivé à la sortie d’un théâtre, de vouloir enlacer le metteur en scène qui a réussi à vous redonner foi en la création contemporaine ? C’est ce que Nicolas Briançon mériterait de la part de chaque spectateur.

    Qu’il n’est pas en retour que les applaudissements chauds d’une salle conquise. Mais que le public lui réserve aussi une petite attention supplémentaire pour le remercier de tout le mal qu’il s’est donné à nous faire connaître cette pièce de Milan Kundera, hommage à Denis Diderot.

    Tout d’abord la troupe, digne de Molière, est exceptionnelle. Yves Pignot en premier. Maître aux allures d’ours affectueux, joueur et paternaliste. Nicolas Briançon en serviteur, croyant avoir plus d’esprit que son maître. Nathalie Rousselle en tenancière complice et railleuse.

    Pour cette farce à tiroirs et à rebours, traversée par des sauts dans le passé, la mise en scène est ingénieuse. L’arrivée des comédiens qui bouscule nos petites habitudes de spectateurs ne peut que nous rendre plus attentifs. Ce qui suit est jouissif.

    La tentation est grande de vous en dire plus mais cela gâcherait votre découverte.

    Pour finir, une expérience simple devrait être menée plus souvent pour appréhender la réussite d’une mise en scène.
    Prendre une classe de collégiens plus ou moins motivés en entrant dans le théâtre, suffisamment éloignés de la scène pour pouvoir foutre un peu le boxon.

    Rajoutez-y un Américain installé à Paris depuis 6 ans qui n’a que peu d’expérience théâtrale à la française.

    Verdict : face à Jacques et son maître. Aucun ricanement, ni de commentaires ou de toux forcées côté jeunes. Et votre ami « American in Paris » est aux anges. Au final, il n’y a que quelques subtilités de notre langue qui lui ont échappées.

    Faut-il rajouter d’autres arguments?

    Jacques et son maître
    La Pépinière Théâtre
    7, rue Louis Legrand 75002 PARIS

    Du mardi au samedi à 21h
    Matinée le samedi 16h15


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       La france a perdu mais j'ai aimé ce commentaire

    de Thierry DUSSOTOIR

      " L'équipe de France doit continuer à travailler pour vivre la même joie que l'équipe de Galles"


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  • sommeil

    Un peu de poésie, c'est possible...

    sommeil

    A Souffler plus tôt il aspire

    Sur sa couche il se tourne,
    Se retourne,
    Et le sommeil se détourne.
    C’est le sommeil du posté.

    Les yeux gonflés et rougis
    N’auront froissé les draps qu’une poignée d’heures,
    Lorgnant cent fois de peur qu’ils ne s’oublient
    Les aiguilles du réveil de son sommeil… réparateur ?

    Sur sa couche il se tourne,
    Se retourne,
    Et le sommeil se détourne.
    C’est le sommeil du posté.

    Un café en vitesse descendu,
    Le voilà parti assurer la relève.
    Son collègue l’attend, ses yeux n’en peuvent plus,
    Ils vont se fermer avant que le jour ne se lève.
    En fin de nuit, une ravigotante douche,
    Et voilà que son sommeil s’enfuit.
    Quand le jour se lève, le verrier enfin se couche,
    Saoulé de chaleur et de bruit.

    Sur sa couche il se tourne,
    Se retourne,
    Et le sommeil se détourne.
    C’est le sommeil du posté.

    De sommeils en méridiennes
    Entrecoupées par les criardes voix des loupiots,
    Ou par ces diables de piafs qui de leurs rengaines
    Au jour nouveau en train de poindre, saluent très tôt,
    Quand ce n’est l’astre souverain qui darde
    De ses rayons à travers les volets,
    Ou le marchand ambulant
    Qui longuement s’attarde
    Sur son klaxon stridulent.

    C’est le sommeil du posté.
    Sur sa couche il se tourne,
    Se retourne,
    Et le sommeil se détourne.

    Et des matins, des après-midi,
    Et d’innombrables nuits,
    Du défilé des jours au défilé des ans,
    A cette usure du temps.
    Il œuvre dans le "cagnard",
    C’est le dur métier de verrier.
    Bleu azur, le bleu de son "costard"
    Avant que ne le maculent huile et suée.

    Dieu quelles sont harassantes ces putains de journées,
    Dans la chaleur écrasante des étouffants étés,
    Où tu ne sais plus si tu as bu ou si tu as soif,
    Les jambes en coton et le corps à moitié paf.
    Avec son jargon, le verrier dit qu’il a « plongé »,
    Qu’il repart en "planche", qu’il a pris une "brumée".
    Et d’un revers de manche il éponge,
    Sur son front rougi et ruisselant,
    Les perles du labeur.

    Souvent revient à lui le même songe
    Dans l’air irrespirable devenu brûlant :
    "S’il obtenait le droit à la retraite avant l’heure" ?
    A souffler plus tôt le verrier aspire,
    Il est grand temps enfin… Qu’il respire.
    Après trente printemps postés,
    Le verrier a « fait son temps ».
    Son corps est las, usé,
    Et n’a plus hélas ses jambes de vingt ans.

    Il n’a au grand jamais "fait néant"
    Tant s’en faut il a donné tellement
    Avec ses bras et ses entrailles.
    Devant la porte de l’usine,
    Le « petit jeune » fait triste mine,
    Il se morfond et souhaiterait bien du travail…


    Juin 2000, Jean-Marc Delfau Albi
    Source : site Web www.svs81.org


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  • Mondovélo c'est plus de 10 000 concurrents suivis par les équipes, les sponsors, les familles

    La validation de l'itinéraire détaillé par les autorités (Préfectures, Gendarmerie, Conseils Généraux, Villes traversées.) ne sera possible qu'en fin d’hiver.

    En attendant, voici quelques éléments qui pourront vous permettre de tracer le parcours sur une carte routière :

    Pau – Rebenacq – Laruns – Col d’Aubisque – Col du Soulor – Argelès Gazost – Soulom – Gorge de Luz – Luz St Sauveur - Col du Tourmalet – La Mongie – Campan – Col d’Aspin – Pailhac – Bordères-Louron – Col de Peyresourde – Bagnères de Luchon.

    Sur ce profil, le kilométrage indiqué est celui de la course professionnelle (départ réel). En fonction du choix du site de départ, ce kilométrage pourra être amené à augmenter de 3 à 5 km.

      


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