• Salut Michel,

    Apparemment, tout le monde parle de toi sur la croisette !

    Aline

     


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  • Comme à mon habitude lorsque j'ai un commentaire intéressant sur mon blog, je le publie dans ma rubrique "lettre ouverte et libre" J'ai eu jusqu'à présent Claudine, Dorothéa, Jérome65, Toyencolère et quelques anonymes... L'anonymat ne me gène pas tant qu'il n'y a pas d'injures, d'attaques ou d'accusations difficile à vérifier. J'avais ouvert cette rubrique parce que l'accès aux commentaires n'est pas très lisible dans la conception du blog.

    Bienvenue donc sur ce Blog  à J. Lurie  (concernant les deux autres commentaires je prendrais le temps d'y répondre plus tard)

    "Il est une évolution de notre société qui s'est généralisé : la plupart des personnes à la tête de toutes nos institutions y sont placés nos pas en fonction de leurs compétences supposées ou avérées dans le domaine qu'ils sont sensés gouverner, mais plutôt par leur habileté à se faire élire. Et pour cela, quoi de mieux que le populisme quand ce n'est pas par cooptation.

    Rien ne m'étonne donc de voir un certain argumentaire poindre dans les réunions de la FFF. Je ne te rejoindrais pas en disant "pauvre France" mais plutôt pauvre monde, qui sacrifie un peu plus chaque jour les espoirs d'universalité des derniers humanistes.

    Pour en revenir au sport, sélectionner les meilleurs n'est en soi pas encore condamnable. Cependant les critères en vigueur dans nos structures de détection valorisent la vélocité et la précocité. Pas sûr qu'avec ces critères actuels les PLATINI, GIRESSE, TIGANA eurent été sélectionnés et on voit bien aujourd'hui les chemins de traverse qu'ont dû emprunter les RIBERY et VALBUENA pour arriver au haut niveau. Ces filtres que représentent les pôles d'excellence, les centres de formation excluent et découragent bon nombre de jeunes en devenir dont la maturité se situe plutôt autour de 24 ans quand ces structures espèrent un retour sur investissement autour de 20 ans. Rappelons-nous que ZIDANE n'a connu sa première sélection en A qu'a l'âge de 23 ans.

    Donc rien d'étonnant de voir beaucoup de jeunes d'origine africaine passer plus facilement les critères de sélection que je viens d'évoquer. Par ailleurs, plus personne n'est choqué de voir en athlétisme des finales de 100 m 100% black, notre petit français LEMAITRE faisant figure d'exception qui se situerait toutefois à une dizaine de mètres de Usain BOLT au moment de franchir la ligne.

    Le vrai débat qui devrait se tenir maintenant pour l'intérêt du football est de savoir si on doit laisser les professionnels de la préparation physique prendre le pas sur les techniciens du foot que j’appelle les footlosophes tels CRUYFF, Sir FERGUSON, Guy ROUX qui savent mieux que quiconque que jouer au football ce n'est pas courir plus vite que l'adversaire, mais c'est plutôt, faire circuler le ballon plus vite, savoir se démarquer mieux pour recevoir le ballon en situation favorable et offrir en toute situation une solution de passe pour son coéquipier, c'est vouloir gagner à tout prix, savoir se sacrifier pour son coéquipier, écouter et comprendre les consignes de son entraîneur, respecter les supporteurs et donner une image positive, etc., etc.

    Et pour voir manifester toutes ces qualités, la couleur de peau n'a aucune importance, c'est la formation et l'éducation qui en seront les garantes. La principale résistance qui pourrait s'y opposer, c'est le retour sur investissement, dont je parlais au-dessus, qu'espère les clubs dans leurs centres de formation, puisqu'ils intègrent dans leurs comptes d'exploitation la revente de jeunes joueurs au sortir de leur structures qui, au passage, sont financés par de l'argent public.

    La moindre des choses serait qu'on exige de la FFF qu'elle contrebalance cette dérive de marchandage de (jeune) viande humaine en valorisant les valeurs universelles de l’olympisme chère à COUBERTIN, et non qu'elle avilisse le débat en parlant de quota comme si on débattait de politique agricole."


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  • Laurent Blanc(chi) par la Ministre des Sports

    Par JE BLOG : "Je donne mon avis non comme bon mais comme mien." [ Montaigne ]

    La Ministre des Sports a blanchi Laurent Blanc, le très "respectable" sélectionneur des Bleus au demeurant, car selon elle : «aucun fait ne permet de dire que Laurent Blanc cautionnerait des orientations discriminatoires».

    La cécité n’a d’égal que la surdité, et même si «the show must go on» à l’approche des prochaines rencontres décisives pour l’avenir des Tricolores, rien ne saurait effacer des propos choquants, bel et bien tenus au cours de la fameuse réunion des quotas du 8 novembre 2010, ainsi que le reconnaît d’ailleurs, le principal intéressé.

    Erick Mombaerts, entraineur de l’équipe de France espoirs : «... on limite l’entrée du nombre de gamins qui peuvent changer de nationalité ?...  Oui, non, est-ce qu’on le fait, si on le fait, on est obligé de le faire sous le coude...»

    Laurent Blanc : «Moi, j’y suis tout à fait favorable.» 

    François Blaquart, nouveau directeur technique de la FFF : «On peut s’organiser, en non-dit, sur une espèce de quota. Mais il ne faut pas que ce soit dit.»

    Erick Mombaerts : «Donc il faut 30% ? (…) Il y a bien des clubs comme Lyon qui le font dans leur centre de formation.»

    Comment ne pas voir les effets pervers de «la France sans tabous» mise en musique par Nicolas Sarkozy, cette France qui s’enfonce dans la médiocrité des «Dupont La Joie» ?...


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  • La Vélorution (jeu de mots mélant vélo et révolution) est un mouvement dont le but est de promouvoir l'utilisation des moyens de transports personnels non polluants (bicyclette, patin à roulettes, skateboard). Tous les derniers vendredis du mois dans la plupart des pays (et tous les premiers samedis du mois (Le mois (Du lat. mensis «mois», et anciennement au plur. «menstrues») est une période de temps arbitraire.) en France), ces véhicules viennent en masse sur la route (d'où le nom anglais Critical Mass) afin de se réapproprier la route (Le mot « route » dérive du latin (via) rupta, littéralement « voie brisée », c'est-à-dire creusée dans la roche, pour ouvrir le chemin.), le temps d'une manifestation au moins.

    En France, une association Vélorution (La Vélorution (jeu de mots mélant vélo et révolution) est un mouvement dont le but est de promouvoir l'utilisation des moyens de transports personnels non polluants (bicyclette, patin à roulettes, skateboard). Tous les derniers vendredis du mois dans la plupart des pays (et tous les...) a été créée pour défendre les droits des cyclistes, à Paris, tandis qu'à Toulouse une autre association propose une vision globale de ce que pourrait être des transports (Le transport, du latin trans, au-delà, et portare, porter, est le fait de porter quelque chose, ou quelqu'un, d'un lieu à un autre.) écologiquement soutenables (défense des cyclistes ; aide et assistance à tous les mono, bi et multi-cyclistes ; éradication des véhicules dangereux et carburants toxiques ; redéploiement des transports publics gratuits).

    Histoire

    Débuts

    La première Vélorution en France a été organisée au début des années 70 par les Amis de la Terre à Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. Cette ville est construite sur une boucle de la Seine, au centre du bassin parisien, entre les...) contre un projet d'autoroute qui devait longer la Seine et traverser la capitale d'est en ouest. La manifestation réunit plus de 10 000 cyclistes. Tout au long des années 70, ce terme va être repris pour des actions cyclistes. La revue écologiste Silence en fait son titre de une en mars 1983.

    Mais, la paternité du terme revient à Mouna Aguigui, André Dupont de son vrai nom, qui fait sa campagne à l'élection présidentielle de 1974, à bicyclette, "Je suis un cyclodidacte, la vélorution est en marche".

    Aux Etats-Unis, en 1992 à San Francisco 52 personnes participent à une critical mass Masse (La masse est une propriété fondamentale de la matière qui se manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur interaction gravitationnelle.) critique. L'idée est alors reprise de faire des manifestations à date régulière jusqu'à atteindre une masse critique suffisante pour peser politiquement.

    Par la suite, de nombreuses personnes rejoignent le mouvement. On estime qu'il y aurait des vélorutions dans plus de 325 villes

    Objectifs

    Les objectifs de la Vélorution sont nombreux et non définis clairement, de par sa constitution. Chaque collectif décide des valeurs et des objectifs à faire passer par ces manifestations. Cependant, plusieurs objectifs se détachent, notamment une plus grande place et une meilleure reconnaissance des vélos, et plus généralement une bataille contre le monopole des véhicules individuels motorisés, les voitures, scooter et motos. Vélorution reprend des revendications communes avec le cyclisme urbain : code de la rue, re-aménagement de l'espace, prise en compte du vélo à tous les niveaux, local, régional et national. Vélorution s'attaque en plus à des symboles forts : le Lisbonne-Dakar ( ex Paris Dakar, véritable apologie de la voiture ), le salon de l'auto, de la moto, la sur-consommation. Vélorution participe à des luttes communes pour les écoquartiers à Paris, pour le climat, pour le réseau vert à Paris. Néanmoins ce n'est qu'à Toulouse que le collectif réclame l'arrêt des aménagements dits "cyclables", du fait de leur dangerosité extrême pour les cyclistes.

    En France

    Le mouvement vélorution existe dans plusieurs villes de France, à Angers, Avignon, Bordeaux, Brest, Cherbourg, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nancy, Nantes, Paris, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse, Tours et Vannes. Chaque collectif est autonome, et accessible depuis le site velorution.


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  • Enfin! Nous y sommes! On prédit le retour de la belle saison. Du soleil à profusion, de la chaleur plus qu'on en demande. Tout ce qu'il faut pour me plaire. J'ai hâte de les voir tous arriver. Chaque année, un festival de visages pâles et de corps fatigués. Le même cérémonial de dépôt d'objets indispensables. J'en frémis déjà… Météo France annonce un mois de juin caniculaire, je vais commencer à travailler plus tôt que prévu.
    Qui sera mon premier client? Je me demande tiens… Peut-être des amoureux...

    J'aime bien les amoureux, surtout quand il s'agit d'une liaison pas vraiment légitime. A coup sûr je dois m'occuper d'eux, leur offrir un abri, un écrin, une oreille attentive à leurs conversations les plus intimes… Je me rappelle deux parisiens, des gens charmants qui passaient leur temps à se murmurer des mots doux et à se tenir la main. Ils étaient venus à deux couples d'amis et dès les premiers jours, un échange clandestin avait eu lieu entre les quatre personnes. Ce qui était amusant, c'est que chaque nouvelle entité formée ignorait que l'autre se livrait aux mêmes activités sensuelles, cela a donné lieu à quelques péripéties cocasses; plus d'une fois ai-je pensé que l'un finirait par surprendre l'autre. Il n'en fut heureusement rien, je crois que j'aurais pu recevoir un mauvais coup!

    Les amoureux, cela me plaît beaucoup, tout comme les amants, ceux d'un soir, d'une nuit, qui ont besoin de moi pendant quelques heures, qui réclament mes services sans véritablement m'accorder d'importance. J'ai essentiellement une fonction d'utilité pour eux, rien de plus. Au début, mon amour-propre en a pris un coup, je me suis sentie vexée, j'avais envie de les chasser, même si je savais que cela m'était impossible. Je pouvais me débrouiller pour faire du bruit et leur faire peur, les faire déguerpir à toute vitesse mais à quoi bon… Je l'ai bien fait une ou deux fois et tout de suite, je m'en voulais. C'est vrai quoi, c'est beau l'amour, que ce soit dans des draps ou dans les méandres du cœur. Finalement, c'était bien plus sympathique de devenir complice de leurs ébats et je rougis encore en songeant à ces images de jambes croisées, de cœurs haletants et de mains curieuses.

    Ou alors ce sera peut-être une famille. Les premiers week-ends ensoleillés, j'ai souvent droit à des familles. Cela aussi j'aime bien. Les enfants qui rient aux éclats, qui hurlent leur bonheur, y a pas à dire, il n'existe rien de plus beau. Et ces secrets qu'ils me confient, ces trésors dont j'ai la garde, à chaque fois, ça me remue, je ne m'en lasserai jamais. Quel bonheur de voir leurs petits yeux briller, de les entendre chuchoter.
    Je me souviens du petit Alexandre qui revenait chaque année avec ses parents et sa grande sœur. Je l'ai vu grandir, passer du petit garçon peureux à ce beau grand jeune homme qui me ramène de temps à autre une jolie fille. La première fois que l'on s'est rencontrés, il devait avoir six ans, il venait se blottir dans mes bras en disant qu'il avait trop chaud et puis qu'il y avait un grand boutonneux, juste à côté, qui passait son temps à l'ennuyer. Je l'ai écouté pendant des heures me raconter ses chagrins et ses rêves les plus fous. Quelle imagination! Il inventait toutes sortes d'histoires avec de glorieux chevaliers et des agents secrets, des poseurs de bombes et des femmes éplorées à sauver. Je me suis bien amusée!

    Parfois, c'est plus triste. Il m'est arrivé d'héberger quelques sans-abri pendant la nuit. Des gens paumés qui attendent le départ des derniers occupants pour poser leur maigre baluchon et voler quelques heures de sommeil à l'abri du vent ou de la police. La plupart du temps, j'ai pitié d'eux, sauf lorsqu'ils me balancent une bouteille de mauvaise vinasse à la figure. Je ne supporte pas ça. Ni quand ils sont malades à force d'avoir trop picolé. Il y a une de ces odeurs ensuite… Infect! Et ça peut durer quelques jours.
    Le plus souvent, ces oubliés de la vie sont de véritable crève-cœurs, des gens malchanceux que plus personne ne regarde, qui font honte à tous et qu'on contourne en se pinçant le nez. Si je peux leur apporter un peu de réconfort et protection, c'est déjà ça.
    Ma grande crainte, c'est que dans un geste de désespoir, ils décident de quitter ce monde ingrat et profitent de ma présence pour mettre leur projet à exécution. C'est arrivé une fois. Une jeune fille anéantie par un chagrin d'amour, un salaud qui lui avait fait un enfant puis s'était tiré. Elle ne savait pas comment s'en sortir, je ne pouvais rien faire, juste lui tendre les bras et l'accueillir. Impuissante, je l'ai regardée avaler un par un une tonne de petits comprimés blancs puis s'endormir pour toujours. Le lendemain, quand la nouvelle de son décès s'est répandue, ce fut un sacré remue-ménage, j'ignore combien de personnes m'ont marché sur les pieds et triturée dans tous les sens. Pauvre gamine, vraiment…

    Heureusement, c'est rarement aussi sordide; la plupart du temps, c'est vivifiant et très joyeux, je me sens heureuse. Même quand Fredo et son détecteur viennent me tourner autour, ça me rend d'humeur légère. Je le sens qui me frôle, qui se glisse en dessous de moi pour m'ausculter dans tous les coins. Pas de chance, jusqu'à présent, je n'ai jamais pu lui rendre service et lui offrir quoi que ce soit mais qui sait, peut-être un jour…!

    Hmmm le soleil brille, ça fait du bien et ça sent bon les vacances qui approchent.
    D'ailleurs, voilà Gaétan et son petit pot de couleur bleu ciel, sifflotant, pinceau à la main. Il se dirige vers moi, me regarde en souriant, me caresse avec gourmandise en me disant "Allez ma belle, c'est l'heure de te refaire une beauté, ils vont bientôt arriver!".

    Oui, il n'y a pas à dire, c'est rudement bien une vie de cabane de plage…


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